Dernier pont-canal construit dans le cadre du creusement du canal de Berry, il est l'une des œuvres d'art nécessaires à la canalisation du Cher.
En 1833, l'ingénieur Camille Bailloud propose deux projets : un ouvrage avec bâche en fonte (deux arches de seize mètres) ou en maçonnerie (cinq arches, en plein cintre, de sept mètres d'ouverture). C'est le deuxième projet qui est retenu[1].
Bâti avec des pierres de qualité provenant de la région, le pont, construit entre 1833 et 1839, a permis l'ouverture à la navigation de la section Vierzon-Noyers du canal de Berry[1]. Il n’a jamais été rénové contrairement à d'autres ponts-canaux de ce canal, victimes de fuites[2].
En pleine activité durant la Première Guerre mondiale, mais concurrencé ensuite par le rail, le canal a commencé à décliner progressivement jusqu'à sa mise hors service en 1956[1].
Description
La cuvette mesure 3 m de large et 64,40 m de long, les chemins de halage ont une largeur de 1,60 m. En 1842, ce pont-canal était considéré, par l'ingénieur Eugène Flachat, comme l'ouvrage le plus étanche du canal de Berry grâce à la qualité des mortiers employés. le tracé du lit de la Sauldre a été un peu modifié au moment des travaux, comme le révèle le cadastre napoléonien[1].
Dimensions et description
Le pont-canal comporte cinq arches, de sept mètres de large chacune. Ses dimensions sont :