La politique étrangère du Honduras désigne l’ensemble des relations internationales de la république du Honduras depuis son indépendance du royaume d'Espagne reconnue en 1821. Le Honduras est membre des Nations unies.
Relations avec l'Amérique
Relations avec l'Amérique du Sud
Relations avec le Guatemala
Au nord, le Honduras partage avec le Guatemala une frontière terrestre de 256 km. Elle s’étend sur un axe nord-est sud-ouest, partant du golfe du Honduras, dans la mer des Caraïbes à l’embouchure de la Motagua, un fleuve qui prend sa source au Guatemala et qui va marquer la frontière entre les deux pays pendant quelques kilomètres.
En juillet 1969, le Honduras et le Salvador se mènent une guerre nommée « guerre de Cent Heures » déclenchée en raison d'un différend frontalier, et amplifiée par des altercations au cours d'un match de football entre les deux sélections nationales[1].
Le Honduras est l'un des principaux pays d'origine de l'immigration clandestine à destination des États-Unis.
En février 2019, le Secrétaire d'État des États-Unis Mike Pompeo se rend au Honduras.
En février 2022, les États-Unis demandent au Honduras l'extradition de l'ex-président Juan Orlando Hernandez soupçonné de trafic de drogue[2]. En décembre de la même année, la présidente hondurienne Xiomara Castro se rend à New York afin de sceller l'installation d'un commission internationale de lutte contre la corruption dans son pays[3].
En , le président du Honduras, Juan Orlando Hernandez, annonce le transfert de l'ambassade de son pays à Jérusalem, faisant de son pays le troisième à prendre cette décision, après les États-Unis et le Guatemala[5].
Un an plus tard, le Honduras fait partie des pays vers lesquels Israël expédie une partie de ses stocks de vaccins contre le Covid-19[6].
Le Honduras ouvre officiellement son ambassade à Jérusalem le 24 juin 2021, inaugurée par le président hondurien Juan Orlando Hernandez en personne et le nouveau Premier ministre israélien Naftali Bennett, qui a succédé dix jours auparavant à Benyamin Netanyahou[7].
Relations avec le Liban
En janvier 2020, le Honduras désigne le Hezbollah, une organisation politique et paramilitaire libanaise, comme une organisation terroriste[8].