En 1972, Claude François est « à la recherche d'une vitrine qu'il ne trouve pas dans le succès du moment » de la presse magazine pour jeunes, Salut les copains[2].
Le , il rachète à Claude Bernardini[2] un fanzine toulousain, Podium[3], pour un million de francs, et l'installe dans l'hôtel particulier basé au 122, boulevard Exelmans[4]. La naissance de Podium avait eu lieu dès , dans les locaux de la rue Bayard, à Toulouse, son premier numéro étant lancé à 60 000 exemplaires avec Gilbert Montagné en couverture[2]. Cloclo avait chanté dans cette ville pour première fois le , au Palais des sports[2].
Le magazine mensuel devient en trois ans la plus grosse publication pour les jeunes. Tirant à 400 000 exemplaires au milieu des années 1970, il supplante même Salut les copains.
De son côté, l'artiste toulousain Claude Bernardini « ne se reconnaît plus dans ce projet »[2] et cède ses parts à Claude François en 1976 pour se consacrer à la presse écrite, notamment les titres Toulouse matin ou encore Centre Presse[2].
Le dernier numéro de l'ère Cloclo sort en 1979[2]. Son concurrent direct, Daniel Filipacchi, rachète le titre en 1982. Le magazine est relancé en 1993 sous le nom d’OK Podium, avant de disparaître début des années 2000[5].
Références
↑Fabien Lecœuvre, Les années Podium. Génération Claude François, Democratic books, , p. 155.