Cette herbe qui peut vivre jusqu'à 200 ans, pousse en touffes mesurant jusqu'à trois mètres de hauteur sur deux mètres de large. Elle joue un rôle très important dans l'habitat naturel des terres privées d'arbres et d'arbustes. Ainsi, elle héberge de nombreux oiseaux comme les puffinures (Pelecanoididae), le Prion de la Désolation (Pachyptila desolata), le Prion bleu (Halobaena caerulea), le Puffin à menton blanc (Procellaria aequinoctialis), le Canard de la Géorgie du Sud (Anas georgica georgica) ou bien le Pipit antarctique (Anthus antarcticus).
La floraison se situe entre septembre et octobre.
Elle subit une forte érosion dans les zones à forte densité d'animaux comme les colonies de manchots royaux, les otaries à fourrure antarctique (otarie de Kerguelen : Arctocephalus gazella) ou les éléphants de mer (Mirounga leonina).
Les rennes (Rangifer tarandus) introduits en Géorgie du Sud en consomment principalement.
En 1820, le botaniste Charles Gaudichaud-Beaupré affirme que « l'intérieur des tiges, à cinq ou six pouces au-dessus des racines, est blanc, tendre, d'un goût agréable, rappelant celui des noisettes, et comparable de tout point au « Chou Carbaïe » (bourgeon terminal de certains palmiers), si estimé sous les tropiques[5] ».
↑Revue britannique : Revue internationale reproduisant les articles des meilleurs écrits periodiques de l'étranger, complétés par des articles originaux, Dondey-Dupré, père et fils., (lire en ligne)
↑ ab et cFlore des serres et des jardins de l'Europe, ou Descriptions et figures des plantes les plus rares et les plus méritantes ..., Van Houtte, (lire en ligne), « D'une nouveau fourrage, dit Tussac », p. 361.