La place intérieure Saint-Cyprien (en occitan : plaça interiora de Sant Çubran) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
Cette place rectangulaire, l'une des plus vastes de la ville lors de son création, est caractéristique de l'urbanisme de la deuxième moitié du XVIIIe siècle : véritable place à programme, aménagée dans le goût néo-classique sur les plans de l'ingénieur Joseph-Marie de Saget, déjà chargé d'autres réalisations dans la ville, elle permet de créer une nouvelle entrée, monumentale, à la ville, dans l'axe du Pont-Neuf. Malgré l'inachèvement du plan de Saget et les reconstructions aux siècles suivants, la place a conservé l'aspect qu'elle avait à la fin du XVIIIe siècle et elle a bénéficié d'une protection, le 18 avril 1944, par une inscription sur la liste des sites classés.
La place intérieure Saint-Cyprien est une voie publique. Elle se trouve au cœur du quartier Saint-Cyprien, dans le secteur 2 - Rive gauche.
La place intérieure Saint-Cyprien rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :
La porte Saint-Cyprien est construite entre 1776 et 1789 dans le cadre du réaménagement du faubourg Saint-Cyprien contre les inondations de la Garonne, établi par la ville et les États de Languedoc. L'ingénieur de la province du Languedoc, Joseph-Marie de Saget, prévoit une entrée monumentale dans l'alignement du Pont-Neuf, qui doit magnifier l'entrée de la ville et non plus la défendre. Elle est composée de deux pavillons en pierre portant une allégorie sculptée par François Lucas, la Province du Languedoc et Toulouse. Les deux pavillons sont joints par une grille en fer forgé réalisée en 1785 et 1788 par le serrurier Claude Adrien dit Champagne, mais démantelée par la grande inondation de 1875, puis fondue dans les forges du Bazacle en 1878. En 1944, les vestiges de la porte sont classés avec l'ensemble du site de la place Saint-Cyprien. Les travaux du métro ont entraîné la démolition et la reconstruction à l'identique des corps de garde.
L'ingénieur des États de Languedoc, Joseph-Marie de Saget, est chargé des travaux qui se déroulent entre 1776 et 1789. La porte, qui s'ouvre dans l'alignement du Pont-Neuf, sépare les places intérieure et extérieure (actuelles places François-Roguet et Jean-Diebold).
Elle est composée de deux corps de garde, pavillons en pierre traitée en bossage continu. Ils portent deux allégories sculptées par François Lucas, la Province du Languedoc au sud et la Ville de Toulouse au nord : la première, coiffée d'une couronne comtale, est entourée de symboles du commerce, la seconde, vêtue d'une tunique militaire telle Pallas Athéna, porte une couronne murale et tient un bouclier rond dans la main gauche, le pied posé sur des armes et un ennemi vaincu. Les pavillons sont reliés aux immeubles de la place par des arcades en brique. Entre les deux pavillons, le passage était fermé par une grille en fer forgé, réalisée entre 1785 et 1788 par le serrurier Claude Adrien dit Champagne.
La grille, démantelée par la crue de la Garonne en 1875, est démontée puis fondue. En 1972, les statues originales sont déposées au musée des Augustins et remplacées par des copies. En 1992, les travaux de la ligne A du métro ont entraîné la démolition, puis la reconstruction, des corps de garde[1].
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