Le décret prévoyait la formation d’une place demi-circulaire qui n’a pas été exécutée. Elle reçoit le nom de « place du Colonel-Mazas » par le décret du . L’odonyme s’est simplifié en « place Mazas ». L'espace dégagé de la tête de pont forme alors deux grandes esplanades plantées symétriquements sur la rive droite de la Seine. La construction de la ligne 5 du métro et la localisation de la station Quai de la Rapée ont modifié ce dispositif au début du XXe sans remettre en cause sa géométrie.
Un décret du a déclassé la partie est de la place en vue de la construction de l’Institut médico-légal de Paris (IML)[1] et de la création du square Albert Tournaire.
Jusqu'en 1952, la partie ouest de place Mazas s'agrémentait d'un joli jardin à la française du côté de la station Quai de la Rapée. Ce jardin réalisé à la fin des années 1920 a été détruit lors de l'élargissement de la chaussée et du pont rail franchissant l'écluse puis la construction de la voie Georges Pompidou et remplacé par un parking automobile pendant quarante ans.
La place Mazas a fait l'objet en 2016 d'une consultation lancée à l'initiative de la Mairie de Paris dans le cadre de l'appel à projet « Réinventer la Seine »[2]. Le projet retenu dans le cadre de cette consultation prévoit notamment la construction d'un immeuble de 7 étages de logements en coliving et des espaces d'animation d'ici 2021[3]. La concertation sur ce projet est en cours.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Au débouché du boulevard de la Bastille, se tenait, à partir de 1885, le panorama de la Bastille. Il avait l’apparence d’un cirque muni d’une coupole surmonté d’un belvédère. Il montrait tout Paris, le jour de la prise de la Bastille et une exposition sur les différents moyens d’employer la torture et la mise à mort. L’établissement disparut en 1902[4].
↑« Réinventer la Seine à Paris : l’Atelier de l’Arsenal va révolutionner la place Mazas », leparisien.fr, 2017-07-19cest15:36:10+02:00 (lire en ligne, consulté le ).