C'est une des places pittoresque les plus touristiques de la ville, située au carrefour de la rue des Forges, de la rue François-Rude et de la rue de la Liberté.
Origine du nom
La place porte le nom du sculpteur dijonnais François Rude (1784-1855), qui est né à proximité, 5 rue François-Rude [1]. Elle est également nommée d'après « le bareuzai » (bas rosés, en patois bourguignon) de sa fontaine du Bareuzai qui s'élève en son centre.
Historique
Cette place est aménagée en 1904 avec sa fontaine du Bareuzai de l'architecte Paul Deshérault, après la destruction d'un ensemble de maisons anciennes qui était bordé par la rue du Lacet et la rue de la Tonnellerie. Parmi ces édifices se trouvait un bâtiment médiéval, l'hôtel de Rochefort-Lucey[2].
Sur le côté nord de la place se trouve notamment une maison à colombages du Moyen Âge, abritant le restaurant de cuisine bourguignonne « Au Moulin à Vent ». Le côté est est fermé par un immeuble du XVIIIe siècle formant l'angle avec la rue de la Liberté, et par la maison Foucherot, construite en 1775 en pierre de taille par l'architecte dijonnais Claude Saintpère. Sur le côté ouest s'élèvent l'immeuble de l'ancien grand magasin À la Ménagère, bâti de 1895 à 1897 ; le vaste édifice néo-Renaissance d'une banque construite dans les années 1920 (au n°3) par l'architecte dijonnais Émile Robert ; l'extension vitrée ajoutée à la fin des années 2010 pour l'espace commercial de la Cour Bareuzai, et la tour du XVe siècle couverte de tuile vernissée de l’hôtel Jacqueron.