Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.
Hameaux
Pipaix compte cinq hameaux : Lignette, le Coron (d'en Haut), Ghyssegnies, les Donjons et Orquennois.
Histoire
Au Moyen Âge les territoires de Ghyssegnies, Lignette et Pipaix, étaient des terres dites franches ou libres. Historiquement ces terres dépendaient indirectement du comté de Flandre, quoiqu'elles soient enclavées dans le comté de Hainaut. Certaines formes d'exonération d'impôts sur les biens produits et vendus découlaient de cette situation, et ce n'est qu'au XVIIIe siècle que ces privilèges furent abolis.
Pipaix était dans le passé le siège d'une seigneurie.
Vers 1712, la seigneurie de Pipaix est détenue par Louis Ulric Ermenegilde de Haudion (Haudion est sur Lamain), puis par son fils Philippe Louis Ulric de Haudion[2].
Philippe Joseph Hanecart, fils de Philippe François Théodore, écuyer, seigneur puis baron de Briffœil et Wasmes, conseiller du roi au Parlement de Flandres, président à mortier, et de Marie Claire Pédecœur, bourgeoise de Douai le , nait à Douai en septembre 1729 (baptisé le ). Il est baron de Briffœil, seigneur de Tours, de Busignies (Busigny?), Malmaison, Wasmes, Pipaix, la Cattoire, la Mairie, Lommeau. Il meurt à Douai le , inhumé au cimetière des Clarisses. Il épouse à Douai le Marie Anne Charlotte Théry, baptisée à Douai le , fille de Charles Joseph, écuyer, seigneur de Gricourt et de Marie Josèphe Adrienne de le Court. Le couple a plusieurs enfants, aucun ne semble reprendre la seigneurie de Pipaix (voir seigneurs de Briffœil)[3]. En revanche, Jacques Charles Joseph Hanecart (1770-1830), fils de Philippe Louis Joseph, baron de Briffœil après son frère Marie Albert Théodore, meurt au château de Pipaix le . Son épouse Joséphine Isidore Élisabeth Le Maire (1802-1842) meurt également à Pipaix le [3].
Héraldique
Blasonnement :D'argent, à dix losanges d'azur accolés et aboutés 3, 3, 3 et 1.
Le hameau de « Lignette » compta un club de football, le FC Lignette(matricule 7678) qui s'illustra en jouant deux fois deux saisons dans les séries nationales du football belge. Jouant en Promotion de 1985 à 1987, puis de 1988 à 1990, le club disparut, en 1991, à la suite d'une fusion avec la « RUS Leuzoise » (matricule 1023) pour former la « R. Association Leuze-Lignette », sous la matricule 1023.
Depuis , elle compte un commerce de proximité « Mon Comptoir Pipaix », qui rassemble le savoir faire des artisans et producteurs de la région sous un même toit.
↑Amédée le Boucq de Ternas, Henri Fremaux, Histoire généalogique de la famille de Tenrémonde, originaire de la Flandre-Wallonne, 1268 à 1864, Douai, 1870, p. 53-55, lire en ligne.
↑ a et bPaul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12, 1906-1909, p.75-78 (lire en ligne)