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Né à Moscou, Verzilov a vécu à Toronto (Canada) étant adolescent[1]. Il acquiert la nationalité canadienne à 18 ans.
Il est devenu le porte-parole officieux des Pussy Riot quand elles ont été arrêtées et emprisonnées par l'État russe en 2012.
Verzilov est d'ailleurs marié à une de ses membres, Nadejda Tolokonnikova[4] et ont un enfant en commun Gera (Hera) Tolokonnikova[1].
Le , habillé en uniforme de la police russe, il participe avec trois autres membres des Pussy Riots à une intrusion sur le terrain du stade de Moscou où se déroule la finale de la Coupe du monde de football entre la France et la Croatie, souhaitant ainsi dénoncer la brutalité et les tortures policières[5]. Les quatre manifestants sont condamnés à 15 jours de prison[6]. Deux mois plus tard, le , juste après avoir assisté à Moscou à une audience judiciaire concernant l’arrestation récente de deux sympathisantes de Pussy Riot, il est hospitalisé à Berlin pour différents problèmes neurologiques apparus soudainement (perte de la vue, de la parole, de la capacité de marcher)[7]. Selon les Pussy Riots[8], et selon l'équipe médicale allemande qui l'a soigné[7],[9], il aurait été empoisonné.
↑ ab et c(en) Malcolm Johnston, « Q&A: Pyotr Verzilov, political activist and husband of an imprisoned Pussy Riot member », Toronto Life, (lire en ligne, consulté le ).
↑(ru) « Редакция » [« rédaction »], sur Медиазона (consulté le )
↑(ru) « Арт-группа "Война" » [« Le groupe d'art Voïna »], Lenta.ru, (lire en ligne, consulté le )
↑ a et bAFP, « Une membre des Pussy Riot signe en prison une lettre contre son compagnon », www.lepoint.fr, Paris, , article no 1516356_24 (ISSN0242-6005, lire en ligne, consulté le ).
↑« Piotr Verzilov ou l’art de survivre en Russie quand on agace Vladimir Poutine », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )