Né dans une famille de propriétaires terriens de la petite noblesse, Boborykine (comme Tolstoï) fit ses études à l'université impériale de Kazan. Ensuite, il s'inscrivit à la faculté de physique et de mathématiques de l'université allemande de Dorpat (aujourd'hui Tartu).
Il fit ses débuts de dramaturge en 1860 et collabora à diverses revues et journaux russes, notamment à partir de 1863 à La Bibliothèque pour la lecture qui avait été dirigée par Ossip Senkovski, dont il deviendra le rédacteur en chef et l'éditeur jusqu'à la cessation de parution en . Il publie un romanautobiographique en 1863 intitulé En Chemin et se lance dans une carrière de romancier dans la veine du réalisme. Il publie régulièrement des romans à succès et voyage beaucoup à l'étranger notamment en France, où il est ami de Zola, d'Alphonse Daudet et des frères Goncourt. Il devient académicien à Saint-Pétersbourg en 1902 et quitte la Russie en . Il meurt en exil, fort âgé, à Lugano.
Il est l'auteur de nombreux romans, plutôt réalistes, de pièces de théâtre, de nouvelles, de récits et d'ouvrages d'histoire littéraire consacrés à la littérature russe ou à la littérature française.
Ces ouvrages les plus connus sont : La Victime d'un soir (1868)[1], Les Affairistes (1872), Kitaï-gorod[2] (1882) dont le personnage de l'héroïne est inspiré de Varvara Morozova, Vassili Tiorkine (1892) qui raconte l'histoire d'un marchand prospère issu de la masse paysanne, et la comédieL'Écume (1899).