Piotr Markovitch Alechkovski (russe : Пётр Ма́ркович Алешко́вский), né en 1957, est un écrivain et journaliste russe.
Biographie
Né le à Moscou[1], Piotr Alechkovski entame des études d’archéologie, profession de ses parents, Mark Alimovsky et Natalia Germanovna Nedoshivina, à la faculté d’histoire de l’université d’État de Moscou. En 1979, il en sort diplômé.
Pendant six ans, il participe à la restauration de nombreux monuments, notamment dans le nord de la Russie[2]: les monastères de Novgorod, les monastères de Kirillo-Belozersky, les monastères de Ferapontov, et ceux de Solovetski.
En 2008, Piotr Alechkovski change de carrière pour devenir journaliste. Sa passion pour l’écriture a débuté bien avant cette date. C’est en 1989 qu’il commence à écrire des histoires pour le journal Wolga, puis pour The Youth, October et The Capital. Il publie quelques romans à succès dans le début des années 1990 : Le Putois en 1994 et Le Poisson en 2006, pour être consacré en 2016 avec La Citadelle[3], titre pour lequel il reçoit le prix Booker russe[4], après avoir été nommé deux fois, en 1994 et en 1996[5]. Il dirigera le jury de ce même prix en 2017[6].
En 2018, il est auteur invité officiel du Salon du livre de Paris[7] à l'occasion de la sortie de son deuxième roman en français[8], Le Poisson, l'année où la Russie est mise à l'honneur.
En parallèle, il continue sa carrière de journaliste et de chroniqueur et écrit dans plusieurs revues. De 2007 à 2008, Piotr Alechkovski dirige une chronique hebdomadaire dans le magazine Russian Reporter[9]. Depuis 2008, il publie des essais dans cette même revue. Il dirige également le programme « Reading ABC » sur Radio Culture[10].
Publications
Piotr Alechkovski, Как новгородцы на Югру ходили: Рассказ о новгородцах, отважных мореплавателях XII в., .
↑« Livres: Piotr Alechkovski: Le Putois », Le Temps, (lire en ligne, consulté le )
↑(ru) Ведомости, « Новый роман Петра Алешковского «Крепость» – о красоте творения и культуры », Ведомости, (lire en ligne, consulté le )
↑« Rencontre avec des écrivains russes », Inalco, (lire en ligne, consulté le )
↑Hélène Mélat, « Le prix Booker et les autres : les prix littéraires dans la Russie d'aujourd'hui », Revue Russe, vol. 26, no 1, , p. 116–120 (ISSN1161-0557, DOI10.3406/russe.2005.2249, lire en ligne, consulté le )