Pino Cerami se passionne très rapidement pour le sport cycliste. Sa carrière cycliste débute véritablement après la Deuxième Guerre mondiale. En 1946, il passe professionnel comme coureur indépendant[2].
Au début des années 1950, Il atteint un excellent niveau se classant, en 1953, 2e du Tour de Lombardie et 3e du Tour de Belgique. En mars 1956, il obtient la nationalité belge et au cours de cette même année, il se marie avec Claire Grossen, couilletoise d'origine, avec qui il aura deux filles. C'est sous le drapeau belge qu’il remporte le Tour de Belgique en 1957. En 1958, il arrive dans les places d'honneur de compétitions en étant 2e de Paris-Bruxelles et Bordeaux-Paris.
En 1960, il atteint le sommet de sa carrière à 38 ans en gagnant Paris-Roubaix et la Flèche Wallonne. En récompense de ses victoires, Il reçoit à l'hôtel de ville de Charleroi la plaquette d'honneur de la ville de Charleroi le 31 mai 1960[3].
En 1961, la Flèche Brabançonne et Paris-Bruxelles s'ajoutent à son palmarès.
En 1963, il obtient la deuxième place de Liège-Bastogne-Liège derrière Frans Melckenbeeck et gagne la 9e étape du Tour de France ce qui en fait le vainqueur d'étape le plus âgé de l'après-guerre (41 ans et trois mois)[5].
Depuis 1964, le Grand Prix Pino Cerami est organisé tous les ans en Belgique par des admirateurs du champion couilletois. L'itinéraire de cette course se situe habituellement dans la région Mons-Borinage.
Après sa retraite de cycliste professionnel, il tient un magasin de vélos à Couillet où il a habité une bonne partie de sa vie avant de s'installer dans ses dernières années à Gerpinnes.