En 1791, il passe au devant de la scène politique en étant à l'origine d'un décret pour la reddition des comptes des receveurs des décimes, puis en faisant adopter l'institution des patentes. Son œuvre la plus connue est le « Décret d'Allarde » (2 et 17 ), qui abolit jurandes et maîtrises. Ce décret, qui vise à promouvoir la liberté de profession et de commerce, est complété quelques mois après par la Loi Le Chapelier.
Après la fin de l'Assemblée constituante, d'Allarde quitte la vie politique et se livre au commerce. Après le 18 Brumaire, il devient régisseur (directeur) de l’octroi municipal de Paris, mais fait faillite en 1803.
Il se retire alors sur ses terres en Franche-Comté, et meurt à Besançon en 1809.
Bibliographie
Albert Soboul, Dictionnaire historique de la Révolution française, PUF, 1989, p. 15