Pendant l'entre-deux-guerres, après ses études, son père le place rédacteur dans sa revue l'Écho de la timbrologie. D'un esprit vif, Pierre fait ses preuves et assure la direction dans les années 1930. Cette place lui permet de voyager comme le fait son père : il va d'expositions philatéliques en réunions de grandes associations.
Pendant l'Occupation, il aide à faire survivre l'imprimerie familiale malgré le manque d'ouvriers et de papier. Il se rengage dans l'armée en 1945 pour libérer la Poche de Saint-Nazaire.
En 1955, il laisse la direction de l'Écho de la philatélie à son fils Jean. Il meurt en 1964.
En dehors du monde philatélique, il a été premier vice-président mondial du Rotary Club International et localement président en 1952 de l'Automobile Club de Picardie et d'Artois.