Passionné d’observation de la nature depuis l'enfance, il passe beaucoup de temps sur le terrain où il dit avoir fait l'essentiel de sa formation depuis sa jeunesse[3].
Il obtient par ailleurs à l'université un Master 2 de biologie et un DESS de géographie[4].
Carrière
De 2004 à 2016, il travaille en tant que salarié dans plusieurs organismes liés à la protection de la nature, principalement la Ligue pour la protection des oiseaux[5]. Les missions qui lui sont confiées sont essentiellement des suivis de terrain de la faune sauvage et la réalisation de programmes de conservation d’espèces menacées comme la loutre d'Europe[6],[7]. Il quitte l'association à la suite d'un licenciement économique.
En 2017, il adopte le statut d'auto-entrepreneur et commence à travailler en tant que prestataire pour des bureaux d’études en environnement et des associations de protection de la nature et des animaux[8]. Début 2021, il perçoit environ 2 600 euros par mois grâce aux dons de 400 personnes qui lui permettent d'être indépendant et de « diversifier ses productions »[9].
Pierre Rigaux définit ainsi le rôle du naturaliste qui ne correspond à aucun diplôme ni aucun titre en France :
« Le naturaliste observe, recense et analyse les phénomènes observables de la nature, particulièrement à l’échelle des communautés d’êtres vivants dans les écosystèmes, pour faire progresser la connaissance du vivant et sa protection lorsqu’il est en péril. »[12].
En , il commence à diffuser des vidéos sur les réseaux sociaux dénonçant des atteintes à l’environnement et aux animaux sauvages, particulièrement dans le domaine de la chasse[4].
La même année le journaliste Hugo Clément lui consacre un portrait dans la capsule « Sur le front » diffusée sur France TV Slash[18].
Il est aussi interviewé par Brut afin de participer à un duel face à un éleveur ovin sur la question du retour naturel des loups en France[19] et il participe à un débat sur la chasse à courre sur le plateau de BFMTV face au lobbyiste Thierry Coste[20].
Son combat pour l'abolition de la chasse lui a valu des menaces de la part de chasseurs, mais il dit ne « pas se laisser intimider pour autant »[21],[22],[23].
Les Mammifères de Provence-Alpes-Côte d’Azur (coordinateur de la rédaction ; ouvrage collectif : Ligue pour la protection des oiseaux PACA, Groupe chiroptères de Provence, Groupe d’étude des cétacés de Méditerranée), Biotope, 2016
Pierre Rigaux (dir.), « Les campagnols aquatiques en France : Histoire / Écologie / Bilan de l’enquête 2009-2014 », Société française pour l’étude et la protection des mammifères, (lire en ligne, consulté le )
« Protéger le Putois d’Europe - État de conservation en France et demande d'inscription sur la liste des mammifères protégés », Société française pour l’étude et la protection des mammifères, 2017[24]
Articles
« Chasse », dans Renan Larue (dir.), La pensée végane. 50 regards sur la condition animale, Paris, Puf, 2020, p. 169-179[25]
18 monographies sur les micromammifères, dans Groupe Mammalogique d’Auvergne, « Atlas des Mammifères d’Auvergne. Répartition, biologie et écologie », Catiche Production, 2015
« The habitat of water voles in France », dans Munibe Monographs Nature Series 3, « Conservation and management of semi-aquatic mammals of southwestern Europe », 2014[26]
« Vous avez dit crossopes », dans Bourgogne-Franche-Comté Nature et Le Bien Public, 2014[27]
« Répartition de la Loutre d’Europe, du Campagnol amphibie et du Castor d’Eurasie en Provence-Alpes-Côte d’Azur », dans Ligue pour la protection des oiseaux Provence-Alpes-Côte d'Azur, Faune-PACA publication 35, 2013[28]
« Densité du blaireau d'Eurasie et répartition des terriers dans un paysage rural du Massif Central (Puy- de-Dôme, France) », dans Rigaux et Chanu, Revue d'Écologie 67, 2012[29]
Suivi de la reproduction de Chevalier guignette (Actitis hypoleucos) et du Petit gravelot (Charadrius dubius) en 2012 sur un échantillon de sites en moyenne Durance et sur le Buëch (Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes), dans Ligue pour la protection des oiseaux Provence-Alpes-Côte d'Azur, Faune-PACA publication 13, 2012[30]
3 monographies sur les oiseaux, dans Ligue pour la protection des oiseaux Auvergne, « Atlas des oiseaux nicheurs d’Auvergne », Delachaux et Niestlé, 2010
« Régime alimentaire de l'Effraie des clochers à Courpière, Val de dore (63) », dans Rigaux et Riols, Ligue pour la protection des oiseaux Auvergne, Le Grand-duc 73, 2008[31]
« Deux cas de reproduction réussie de la Cisticole des joncs (Cisticola juncidis) en Auvergne et à sa limite en 2006 », dans Rigaux et Leroy, Ligue pour la protection des oiseaux Auvergne, Le Grand-duc 71, 2008[32]
« La liste rouge des espèces menacés en France - Chapitre mammifères de France métropolitaine », 2017[33]