Dès les années 1910, signant Pierlis ou Kiss, il collabore à un nombre important de périodiques humoristiques illustrés comme L'Assiette au beurre[3], Le Rire, La Vie parisienne, Fantasio, La Baïonnette (1915-1918), Les Annales politiques et littéraires, mais aussi pour des scènes régionalistes ou de genre, parfois gravées, et que l'on trouve dans La Revue limousine, L'Illustration, Demain et Le Matin.
En 1924, à l'apogée de sa gloire en tant que caricaturiste, il relance la Société des dessinateurs humoristes. De 1920 à 1950, Lissac illustre une grande quantité d'ouvrages : des romans d'auteurs contemporains (dont François Mauriac) à partir notamment de gravures sur bois, des livres destinés à la jeunesse (collections Bibliothèque verte, Pourpre ou des albums du toulousain B. Sirven) et aussi quelques éditions érotiques vendues par souscription. Des publicités ont été également répertoriées (établissements Nicolas, Cognac Hennessy, assurances L'Union).
Au moment du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il réussit à passer au Maroc où il s'établit jusqu'en 1945, ouvrant un atelier à Rabat et produisant des aquarelles orientalistes (paysages, scènes de rue), qu'il expose jusqu'en Algérie. Il retourne régulièrement au Maroc entre 1950 et 1951.
En 2005, une partie du fonds de son atelier est dispersé aux enchères[4].