Pierre Lehmann[2] obtient en 1956 un diplôme de l'École polytechnique fédérale de Lausanne, en section « physique ». Puis il travaille dans l'industrie, d'abord quatre ans chez Sulzer où il participe à l'élaboration de la filière nucléaire suisse, puis douze ans chez Schlumberger (prospection pétrolière).
Durant ses années chez Schlumberger, Pierre Lehmann voyage beaucoup, il s'intéresse aux diverses visions du monde. Il trouve importants les écrits d'Ivan Illich, d'Hans Primas (physicien), et de Cornelius Castoriadis.
En 1971, avec deux autres ingénieurs, il fonde un bureau d'études sur les impacts environnementaux, la Société d'études de l'environnement, à Vevey[3]. Il y travaille jusqu'à sa retraite.
Citation
« Ce que je constate, c'est que l'ingénieur, comme les gens qui font fonctionner la société, essaient de résoudre des problèmes. Ils se donnent beaucoup de peine et je ne veux pas les critiquer. Mais la vraie question est : ce problème pourrait peut-être ne pas exister ? »
↑Ludovic Rocchi, « Pierre Lehmann, physicien nucléaire: «Il faut changer nos vies» : Le Vaudois Pierre Lehmann, ancien physicien nucléaire, fait son mea culpa et appelle à travailler deux jours par semaine! », Le Matin, (lire en ligne, consulté le )
↑395 rapports, lettres de lecteur, interventions, articles, textes non publiés, de 1976 à 2013. Tirage limité, hors-commerce. Description et table des matières, catalogue du CIRA.
Lehmann apparaît de temps à autre dans une série de 5 reportages diffusés en 2007 : [vidéo] Patrice Morel et al., Superphénix, le dernier souffle, France 3.
Cédric Carles, André Gabioud, Christian Holzer, Jean-Baptiste Mardelle, Simona Travavaglianti et Pascal Wanner, « Entretien avec Pierre Lehmann », Association pour le développement des énergies renouvelables, (consulté le )