Il est élu député de la Haute-Loire de 1881 à 1885 et de 1889 à 1893, siégeant à droite. Il est secrétaire de la Chambre en 1889 et 1890.
Il déposa un projet de réorganisation des monts-de-piété, demanda () la suppression du budget extraordinaire et la concession à l'industrie privée des lignes de chemins de fer à construire par l'État et vota contre les crédits du Tonkin, contre la laïcisation de l'enseignement, et généralement contre les ministères républicains au pouvoir.
Peu après son premier mariage, il hérite, dans l'Yonne, du château des Barres.
Il fait édifier dans les années 1890 un hôtel particulier dans le 16e arrondissement de Paris par l'architecte Paul Ernest Sanson, qui écrira qu'après avoir édifié le « Palais du Fou » (le « Palais Rose ») pour Boniface de Castellane, il allait construire « la Maison du Sage », pour Pierre de Kergorlay[2].
En 1880, il épouse en secondes noces Marie de Caulaincourt de Vicence (1859-1902), fille d'Adrien, 6e marquis de Caulaincourt, second duc de Vicence, sénateur, président du Conseil général de la Somme, et de Marguerite Perrin de Cypierre. Cette dernière était veuve en premières noces de Léon de Combault d'Auteuil.
De ce mariage, quatre enfants :
Louise de Kergorlay (1881-1972), mariée en 1903 avec François, comte de Montholon-Sémonville, secrétaire d'ambassade (1878-1951), sans postérité ;
Bernard de Kergorlay, saint-cyrien, officier de dragons, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre 1914-1918 (1882-1937), marié en 1910 avec Antoinette de Curel (1888-1960), dont postérité ;
Armand de Kergorlay (1883-1949), marié en 1912 avec Charlotte Mouchet de Battefort de Laubespin (1889-1976), dont postérité ;
Marguerite de Kergorlay (1890-1950), célibataire[3].
« Pierre Henri Ernest de Kergorlay », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Joseph Valynseele, Les Princes et ducs du Premier Empire non maréchaux, leur famille et leur descendance, 1959, Paris, l'auteur, p. 39-42.
Notes et références
↑Jacques Dumont de Montroy, Les Kergorlay dans l'Oise et en Normandie, Beauvais, Gemob, , 224 p., p. 167-170
↑Eddy APAZA, « La maison du sage », sur HÔTEL KERGORLAY LANGSDORFF (consulté le ).
↑Joseph Valynseele, Les Princes et ducs du premier empire non maréchaux, leur famille et leur descendance, Paris, l'auteur, , 323 p., p. 39-42