Le 12 pluviôse an III il passe comme chef d'escadron provisoire dans le corps des hussards des Alpes ou de la Mort, entre au 1er Régiment de Hussards de l'armée d'Italie le 5 prairial an IV, obtient le grade de chef d'escadron titulaire dans ce corps, le 7 brumaire an V, et il prend part à tous les combats de la division du général Bernadotte, qui le charge souvent de reconnaissances qu'il effectue avec succès.
En l'an VI il se trouve dans les États romains, puis dans le pays de Naples, le général Championnet l'envoie à la recherche de deux divisions sur le sort desquelles on avait conçu de l'inquiétude, et qu'il était important de rallier à l'armée. Il part donc de San Germano à la tête de 23 chasseurs à cheval du 23e Régiment, rencontre au village de Venasco une partie de l'avant-garde napolitaine qu'il fait prisonnière avec tous ses bagages, et le lendemain, passant le Voltuvio à la nage, il arrive à sa destination, n'ayant perdu qu'un seul homme de sa troupe après avoir parcouru un espace de trente lieues d'un pays insurgé.
Le jour de la prise de Naples, il est chargé d'attaquer avec une compagnie de grenadiers de la 11e demi-brigade la porte de Capoue, qu'il enleve le 7 pluviôse an VII ainsi que deux pièces de canon qui la défendent. Cette action lui vaut le grade d'adjudant-général en chef, grade dans lequel le Directoire le confirma le 27 du même mois.
Rentré à l'armée d'Italie, il a pendant six mois, à la division Watrin, le commandement provisoire d'une brigade d'avant-garde avec laquelle il obtient divers succès. Devenu chef d'état-major de l'aile droite de l'armée d'Italie sur la demande du général de division Soult il sert directement sous ses ordres dans toutes les actions qui ont lieu avant et pendant le blocus de Gênes jusqu'au moment où son général fut blessé et fait prisonnier.
Promu au grade de général de brigade le , il commande la 11e brigade de cavalerie légère de l'armée d'Italie le , et passe au mois de mars 1812 au 3e corps de réserve de cavalerie de la grande armée, avec lequel il fait la campagne de Russie, et il est promu le au grade de commandeur de la Légion d'honneur.
Le suivant, il tombe presque mourant au pouvoir de l'ennemi, il ne rentre en France que le , il reçoit la croix de chevalier de Saint-Louis le 30 du même mois, et le , il reprend de l'activité en qualité d'adjoint à l'inspection de cavalerie de la 16e Division Militaire.