Pierre Daubenton

Pierre Daubenton, né le à Montbard où il est mort le , est un avocat français, un des collaborateurs de l'Encyclopédie.

Biographie

Pierre Daubenton est le fils de Jean Daubenton (1669-1714), conseiller du roi au grenier à sel de Montbard et notaire de l'abbaye de Fontenay ; c'est le frère aîné du naturaliste Louis Daubenton[1]. Il suit la carrière du droit comme son père : avocat au Parlement de Dijon, lieutenant général de police et colonel des armes de la ville de Montbard, subdélégué de l'intendance de Dijon, maire de Montbard de 1756 à 1768 et de 1772 à sa mort. Il crée dans sa ville natale une pépinière[2].

Daubenton a collaboré à la Collection académique et à l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert avec 45 articles sur la culture des arbres et l'article « Lacet Â» qui décrit un métier local[2]. Il est distingué de son frère Louis Daubenton, autre contributeur, par la mention « Daubenton, le subdélégué Â».

Il est membre de plusieurs sociétés savantes, notamment l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon ; il est élu membre associé de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon en 1760[3].

Bibliographie

  • Mémoires de la Société Éduenne, t. 8, Autun, Dejussieu père et fils, 1879, p. 85.
  • Frank A. Kafker, « Notices sur les auteurs des dix-sept volumes de « discours Â» de l'Encyclopédie Â», dans Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, vol. 7, 1989, p. 136 (notice n° 34) Lire en ligne.
  • (en) Louise Lyle et David McCallam, dir., Histoires de La Terre: Earth Sciences and French Culture 1740-1940, Amsterdam, Rodopi, 2008, p. 59.
  • Pierre Crépel, « Académies et encyclopédies : l’exemple méconnu d’une académie des sciences à Lyon (1736-1758) Â», dans Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, n° 136, 2017, p. 33-50 Lire en ligne.

Notes et références

  1. ↑ A. Albrier, « La famille Daubenton. Notice historique et généalogique Â», dans Revue historique nobiliaire et biographique, tome IX, 1874, p. 152-181 Lire en ligne.
  2. ↑ a et b Frank A. Kafker 1989, p. 36.
  3. ↑ Pierre Crépel 2017.

Liens externes

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