Après ce premier échec, il passe en Algérie et tente de rejoindre le Cameroun. Il est capturé mais s'échappe de Colomb-Béchar[1] (ou pendant leur traversée du désert du Ténéré car ils sont faits prisonniers par des méharistes[2]). Toujours avec son ami l'aspirant Louchet, il s'enfuit à nouveau et rejoint le Tchad par un trajet de 12 000 km à travers le désert.
En 1943, il rejoint la Grande-Bretagne et le groupe de chasse Île-de-France (le No. 340 "free french" Squadron), avec lequel il participe au débarquement. En août 1944, il est affecté au No. 198 "killer Squadron", sous les ordres du commandant Yves Ezanno.
Il est abattu le lors d'une attaque sur le quartier général de l'organisation Todt près d'Utrecht (Hoevelaken[1]) : ils sont 8 Typhoons à partir ce jour-là. Le lieutenant Brisdoux est le numéro 2. Lors du piqué sous une forte DCA ennemie, son leader voit sur la droite l'avion du lieutenant en flammes et partir en virages engagés ; quelques secondes plus tard, c'est la même chose pour l'ailier gauche qui s'écrase au sol.
↑[Philippe Lacarrière "Les volontaires de l'Aube" Editions du Félin, 1999] François Fouré, « BRISDOUX GALLONI d’ISTRIA. Pierre », sur memoresist.org, (consulté le ).