Il est affecté à l'état-major de la 4e région militaire le et est promu chef d'escadron le [1].
Seconde Guerre mondiale et Résistance
Il sera promu lieutenant-colonel d'artillerie le [1].
Démobilisé, il rentre dans la Résistance. Entre et , il sert comme agent de renseignement au sein du réseau Kléber[3]. Coupé du réseau à la suite de l'arrestation de son chef, il se rallie au Front national en 1942[3].
Il intègre les Francs-tireurs et partisans (FTP) en décembre 1943 sous les ordres du colonel FFI Rol-Tanguy[5]. Il rejoint alors, sous le pseudonyme de Canon, l'état-major régional des Forces françaises de l'intérieur (FFI) pour l'Île-de-France en tant que chef du 3e Bureau puis sous-chef d’état-major. Il devient chef d'état-major le en remplacement du capitaine FFI Roger Cocteau-Gallois[3].
Selon Henri Rol-Tanguy, Pierre Avia « a été l'un des meilleurs artisans de l'intégration des combattants des FFI-FTP de la région parisienne dans les rangs de l'Armée française »[3].
Pierre Avia est promu colonel FFI le . Après la dissolution de l’état-major FFI de la région parisienne au , il est affecté en qualité de sous-chef d’état-major au Gouvernement militaire de Paris[6]. Il quitte le service actif le .
↑ abcd et eLa Croix de Guerre, « Notre Président général est mort », Organe officiel de l'Association nationale des croix de guerre -, nlle série - n° 21 trimestriel - juillet-octobre 1956, Page 1.