Il entre en service comme gendarme à la compagnie de Berri le , devient gendarme de la garde le et est réformé le .
À la Révolution il est élu lieutenant de la garde nationale de Caen le , il est nommé capitaine aide-major le et major le . Lieutenant de la gendarmerie nationale le , il reçoit la croix de Saint-Louis le et le suivant, il est chef de brigade de la 2e division de gendarmerie de Lunéville. Il sert à l'armée de la Moselle et y gagne le grade de général de brigade le .
Commandant de l'avant-garde du corps des Vosges, il est suspendu de ses fonctions par le Conseil exécutif le 25 brumaire an II (), en vertu du décret qui excluait des armées ceux qui avaient servi la maison du roi. Il n'a pas le temps d'obéir à cet ordre, car il périt au combat de Gundershoffen, près de Reichshoffen le 6 frimaire an II (). Son cheval s'étant abattu, il refuse de se rendre et est littéralement haché à coups de sabre.