Jusqu'en 1838, Pierre-Victor Galland étudie la ferronnerie avec son père, François Galland, un orfèvre et joaillier. Sa mère, Marie Jeanne Fossin, était la sœur du joaillier du roi Jean-Baptise Fossin, que l'on retrouve dans la création de la joaillerie Chaumet. Pierre-Victor Galland rejoint ensuite l'étude d'Henri Labrouste pour des études d'architecture. Après deux années de formation, Labrouste l'encourage à poursuivre dans les arts décoratifs, sous la direction de Michel Martin Drolling. En 1843, le peintre décorateur Pierre-Luc-Charles Ciceri (1782-1868) embauche Galland pour l'aider à la peinture de figures, de fleurs, de fruits et de guirlandes. En 1848, il travaille de nouveau avec Labrouste à la décoration de la Fête de la Concorde[1].
Galland réalise la décoration du plafond du salon de Musique de l'hôtel Jacquemart-André à Paris, représentant au centre Apollon sur son char, dieu des arts et de la musique. Il peint aussi, à la demande de Henri Labrouste, le ciel de la rotonde du salon Voltaire, à la Bibliothèque impériale (désormais rotonde Henri-Jean Martin de la bibliothèque de l'École des chartes).
Jérémy Cerrano (dir.), Pierre-Victor Galland, un Tiepolo français au XIXe siècle, Paris, Roubaix, Beauvais, Somogy, Piscine-musée d'art et d'industrie André Diligent, Musée départemental de l'Oise, 2006 (ISBN978-2-7572-0027-8).