Sa famille, juive alsacienne, s’est établie à Rouen après l’annexion de l’Alsace-Lorraine en 1871. Son père Lucien Victor était imprimeur, époux de Marthe Valentine Marix, mariés à Paris 17e le . Pierre-René épouse Geneviève Aimée Marix le à Dunkerque.
En 1922, il reprend l'imprimerie fondée à Rouen par son grand-père Jacques Wolf, à la suite du décès de son père[3],[4]. Il est domicilié au no 36bis place des Carmes. En 1929, il demeure au no 12 rue Lezurier-de-la-Martel puis, en 1937, au no 13 rue de la Pie.
En , le Comité départemental de Libération nationale (CDLN), repreneur du Journal de Rouen interdit de parution, le désigne comme directeur de la publication du quotidien Normandie, qui deviendra Paris-Normandie en 1947.
Il est longtemps un éditorialiste dont les analyses ont un retentissement national. Il s'acharne à donner à son journal une réputation de qualité et d'indépendance. Il voulait, avait-il dit un jour, en faire « Le Figaro des journaux de province. »
Cécile-Anne Sibout, Paris-Normandie à l’époque de Pierre-René Wolf, un grand patron de la presse régionale (1945-1972), thèse d’histoire, Université Paris IV, 1999 (dactylographiée)
Cécile-Anne Sibout, Les hommes de presse de l'agglomération rouennaise, coll. « histoire(s) d'agglo », Agglomération de Rouen, 2002 (ISBN978-2-913914-48-3)
Cécile-Anne Sibout, Pierre-René Wolf, un patron de presse régionale à l'époque des Trente Glorieuses, Histoire, économie & société, 2012/4 [lire en ligne].