Il commence, avec sa voix de ténor, à chanter dans les églises. Mais ce n'est qu'en 1916, alors âgé de 35 ans, qu'il donne son premier concert pour un club qui gratifie la musique classique nommé le Ladies' Morning Musical Club. Il signe un contrat avec la compagnie Columbia Records un peu plus tard cette même année. Pour Columbia il enregistre avec sa puissante voix de ténor des arias tirées d'opéras français, des chansons d'opérette et des airs classiques dont « Barcarolle vénitienne » de Felix Mendelssohn[3].
De 1918 à 1920 il fera des enregistrements pour la compagnie Edison Records. Les agents de publicité de cette compagnie diront de ce nouvel artiste d'opéra qu'il est « l'un des meilleurs chanteurs du monde aujourd'hui » et en sa voix sera décrite comme une voix de « ténor à sonorité de cloche » par le catalogue d'Edison[3].
En Asselin retourne pour la Columbia où il enregistrera huit chansons à New York. Il effectuera ses derniers enregistrements en 1929 à Plattsburgh pour la compagnie Brunswick Records, puis, dans les années 1930, il délaissera ses activités professionnelles en musique comme ténor pour se concentrer sur son commerce de fourrures à Montréal, commerce qu'il cèdera à l'un de ses trois enfants, son fils Raymond, un peu avant sa mort qui surviendra à Montréal le [4],[3].