Des variations dans la prononciation distinguent les locuteurs d'au moins trois régions : Sipapo-moyen Orénoque, haut Cuao-Parguaza et Ventuari-Manapiari[4].
Le maco est parfois répertorié séparément, ou laissé sans classement. Il est très mal attesté, mais les quelques mots qui sont connus sont suffisants pour mettre en évidence que c'est un dialecte du piaroa, ou du moins qu'il y est très étroitement lié[5].
Utilisation
Le piaroa est une langue en danger, mais grâce à la forte identité ethnique de son peuple, elle est très bien conservée[1].
Alphabet piaroa (Universidad Central de Venezuela)[7],[8]
a
ä
b
ch
’ch
d
e
i
j
jw
k
kj
’k
kw
’kw
m
n
o
p
pj
’p
r
s
t
tj
’t
u
ü
w
y
’
En Colombie, une orthographe a été développé par la Misión Nuevas Tribus dans les années 1950[9]. Celle-ci utilise les lettres de voyelles ‹ a, e, i, u › avec les mêmes valeurs que l’espagnol et les voyelles ‹ ä, ü ›, ainsi que la cédille pour indiquer leur nasalisation ‹ a̧, ä̧, ȩ, i̧, u̧, ü̧ ›. Les consonnes sont notées avec les graphèmes ‹ p, b, t, d, qu, cu, m, n, j, s, r, y › avec les mêmes valeurs qu’en espagnol et les graphèmes ‹ pp, ’p, tt, ’t, ch, ’ch, c, k, ’qu, ’cu, ’, ju, hu ›[9].
(es) Esteban Emilio Mosonyi, « Elementos de gramática piaroa: algunas consideraciones sobre sus clases nominales », Boletín de Lingüística, vol. 18, , p. 71-103 (présentation en ligne, lire en ligne)
(es) Joanna Overing, « Los Wothuha », dans Jacques Lizot (dir.) et al., Los Aborígenes de Venezuela : Etnología contemporánea 2, Fundación La Salle de Ciencias Naturales-Instituto Caribe de Antropología y Sociología, , 736 p. (ISBN9-80010241-8 et 978-9800102411, présentation en ligne).
Paul Rivet, « Affinités du Saliba et du Piaróa », Journal de la Société des Américanistes, vol. 12, no 12, , p. 11-20 (lire en ligne).
(en) Harald Hammarström, « The status of the least documented language families in the world », Language Documentation & Conservation, vol. 4, , p. 177-212 (ISSN1934-5275, lire en ligne).