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En 1952, elle arrive en France, où elle épouse l'écrivain Jean Lambert, pour divorcer peu de temps après. Cependant, elle préférera garder le nom de Lambert qu'elle porte depuis.
Dans les années 1960, Phyllis Lambert est l'initiatrice et la conceptrice du Centre des arts Saidye-Bronfman à Montréal, nommé en l'honneur de sa mère. Elle consacre une bonne partie de sa vie et de sa fortune à la promotion de l'architecture et du patrimoine, fondant notamment en 1979, le Centre canadien d'architecture, un centre de recherche et d'exposition sur l'architecture de classe mondiale[2]. Elle contribue aussi à la fondation de l'organisme voué à la protection du patrimoine Héritage Montréal en 1975 et participe à de nombreux projets, dont la revalorisation du Canal de Lachine à Montréal.
Phyllis Lambert participe activement à la vie citoyenne montréalaise et québécoise. En 2003, elle prend position en faveur de la nouvelle ville de Montréal et, en 2006, contre le démantèlement du parc national du Mont-Orford. Elle prend également position, avec succès, contre l'idée de changer de nom de l'avenue du Parc en avenue Robert-Bourassa.
En 2007, le long métrage Citizen Lambert : Jeanne d'ARChitecture réalisé par Teri Wehn-Damisch offre une incursion unique dans l'univers créatif et personnel de Phyllis Lambert[4].