Philippe Jacob Ehret est reçu maître à Strasbourg en 1639[2].
Œuvre
Le musée de l'Œuvre Notre-Dame à Strasbourg conserve un hanap sur pied en argent doré, repoussé et ciselé, réalisé vers 1640. La pièce porte le poinçon du maître et celui aux armes de la ville, avec fleur de lys[2].
La coupe, en forme de cloche renversée, comporte deux rangées de bossages ovales et d'une troisième rangée de bossages longs à sommets plats et ouverts[2].
En 1948, cette pièce a été présentée au pavillon de Marsan, à Paris, lors de l'exposition Chefs-d'œuvre de l'art alsacien et de l'art lorrain[3].
De 1640 également, on connaît de lui un gobelet repoussé et ciselé[4].
↑ abc et dHans Haug, L'orfèvrerie de Strasbourg dans les collections publiques françaises, Éditions des Musées nationaux, Palais du Louvre, , 225 p. (ISBN9782711800742)
↑Hans Haug (dir.), Chefs-d'œuvre de l'art alsacien et de l'art lorrain, Paris, Musée des Arts décoratifs, 1948, 206 p.
↑(de) Hans Haug, « Zur Geschichte des Strassburger Goldschmiedehandwerks 1362-1870 », XIV. Verbandstag deutscher Juweliere, Gold- und Silberschmiede, Strassburg 7.-11. August 1914, Strasbourg, 1914, p. 49, [lire en ligne]
Annexes
Bibliographie
Cécile Dupeux et Barbara Gatineau, D'argent, de nacre et d'os - Objets d'arts et de curiosité, Musées de Strasbourg, 2015, encart central, n.p. (ISBN978-2351251324)
(de) Hans Haug, « Zur Geschichte des Strassburger Goldschmiedehandwerks 1362-1870 », XIV. Verbandstag deutscher Juweliere, Gold- und Silberschmiede, Strassburg 7.-11. August 1914, Strasbourg, 1914, p. 49, [lire en ligne]
Hans Haug, L'orfèvrerie de Strasbourg dans les collections publiques françaises (tome 22 de l'Inventaire des Collections publiques françaises), Éditions des Musées nationaux, Palais du Louvre, , 225 p. (ISBN9782711800742, lire en ligne)
(de) Hans Meyer, Die Strassburger Goldschmiedezunft von ihrem Entstehen bis 1681. Urkunden und Dartstellung, Leipzig, Duncker & Humblot, 1881, 224 p., [lire en ligne]