En 1838, sur les recommandations de l'architecte Achille-Jacques Fédel, il exécute quelques fresques pour la décoration de l'hôtel de Monaco récemment acquis par le baron Hope. Se sentant lésé lors du règlement, Comairas attaque Hope et gagne son procès[1].
Il fait notamment don d'une somme de 6 000 francs en faveur de l'association des artistes-peintres, dont il a fait partie, et laisse sa maison pour y établir une école de dessin et de peinture à laquelle il ajoute une rente de 3 600 francs[3].
Un espace d'exposition consacré à l'art est inauguré en 2008 dans cette même ville lui doit son nom[4]. Une rue de la ville porte également son nom[5].
Principales œuvres conservées dans des collections publiques
le numéro précédé de AL désigne le numéro de l'essai de catalogue d'Anne Lajoux, cf. bibliographie.
Le Christ au tombeau, 1859, église Saint-Pierre d'Auvillar[8] AL 12.
Bibliographie
Anne Lajoux, "Philippe Comairas (1803-1875), un peintre d'histoire oublié", « Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français », année 2011, 2012, p. 95-143, : Étude, Essai de catalogues des œuvres, (48 numéros), Correspondance et documents.
Références
↑Ernest Chesneau, Peintres et statuaires romantiques, Paris, Charavay frères, , XI-336 p., In-18 (lire en ligne), « Les petits romantiques », p. 81-84.