Philibert de Rye est originaire de Franche-Comté[1]. Il est le fils de Simon, seigneur de Rye, de Balançon et de Dissey, et de Jeanne de La Baume, fille de Guillaume de La Baume-Montrevel[1],[2]. Son père est conseiller et chambellan de l'archiduc Philippe[2]. Le couple a douze enfants, dont Louis[1],[2].
Philibert de Rye est coadjuteur de son frère Louis, évêque de Genève. Philibert lui succède sur le siège épiscopal de Genève et à la tête des diverses abbayes (Acey, Saint-Claude et prieuré de Gigny), mais ne réside pas[5]. Il prend ainsi la tête de l'abbaye de Saint-Claude en 1550, à la mort de son frère[6].
Le diocèse et la Savoie sont occupés par le roi de France Henri II, alors que Philibert de Rye est un sujet de l'Empire[5]. Guillaume Furbit (ou Furby, ou Furbitus), curé de la paroisse, docteur en Sorbonne et évêque in partibus d'Alessio(de) (Lezhë)[3],[7], qui administre le diocèse comme évêque auxiliaire[5]. Il est secondé par deux chanoines[5].
Il quitte ses différentes charges durant l'année 1556 et meurt[5]. Marc de Rye ne lui succède à Saint-Claude qu'en 1561[8]. Il meurt au château de La Tour-du-Meix et il est inhumé dans l'église de Saint-Christophe[8].
Philibert de Rye meurt au château de la Tour du May, relevant de l'abbaye de St-Claude, en 1556[1]. D.P. Benoît (1892) place sa mort le [6],[2]. Son corps est inhumé dans l'église de Saint-Christophe[1].
Héraldique
Les armes de la famille de Rye sont d'azur à l'aigle éployé d'or[1]. Il les utilise sur un sceau, daté de 1544, alors qu'il est abbé de Saint-Claude[1].
Notes et références
↑ abcdef et gAdrien Gavard, « Armoiries du diocèse et des évêques de Genève dès 1500 [suite] », Archives héraldiques suisses, , p. 152-153 (lire en ligne).
↑ abc et dJoseph Paul Augustin Benoît, Histoire de l'abbaye et de la Terre de Saint-Claude (vol.2), vol. 2, Montreuil-sur-mer, Imprimerie de la Chartreuse Notre-Dame-des-Prés, (lire en ligne), p. 299.
↑ a et bHélène Perceveaux et Paul Perceveaux, Histoire du Valromey, H. et P. Perceveaux, , 569 p., p. 152.
↑ a et bJoseph Paul Augustin Benoît, Histoire de l'abbaye et de la Terre de Saint-Claude (vol.2), vol. 2, Montreuil-sur-mer, Imprimerie de la Chartreuse Notre-Dame-des-Prés, (lire en ligne), p. 291.
↑ a et bHistoire de l'abbaye de St-Claude: depuis sa fondation jusqu'à son érection en évêché, Volume 2 (de 1186 à 1742), Ferroul-Montgaillard, édition F. Gauthier, 1855, p. 98 ([lire en ligne]).