Les peuples indigènes de Bolivie sont les populations d'origine amérindienne, descendant des habitants présents avant la conquête du pays par l'Espagne au XVIe siècle. Ces populations sont divisées en 34 nations réparties dans les trois grandes régions géographiques de Bolivie : l'Amazonie, le Gran Chaco et les Andes.
Au regard de la loi du régime électoral
La loi électorale bolivienne reconnaît 34 nations et peuples indigènes originaires ruraux (en espagnol : naciones y pueblos indígena originario campesinos (NPIOC)) qui constituent des peuples minoritaires. L'article 57, paragraphe II de la Loi du régime électoral n° 026 du 30 juin 2010, prévoit que les NPIOC du pays sont[1] :
Mojeños : 42 093 (31 681 dans le Beni) Ignacianos : 1007 (919 dans le Beni) Javerianos : 40 (39 dans le Beni) Loretanos: 93 (91 dans le Beni) Trinitarios : 7073 (5846 dans le Beni)
Uro-muratos : 207 (162 dans le Oruro) Uro-iruitos : 2 (dans le La Paz) Uros : 1353 (648 dans le Oruro)
La loi du régime électoral inclus également comme NPIOC, minoritaires, les Afro-Boliviens (23 330 lors du recensement de 2012). Les NPIOC sont majoritairement :
Quechuas : 1 837 105 (460 959 dans le Potosí) Puquinas: 751 (735 dans le La Paz)
Divers droits sont reconnus aux peuples indigènes dans la constitution bolivienne, précisément au chapitre 4 intitulé Derechos de las Naciones y Pueblos Indígena Originario Campesinos (articles 30 à 32). L'article 4 énumère les langues officielles de Bolivie (le castillan et 36 langues indigènes)[5] :
« Son idiomas oficiales del Estado el castellano y todos los idiomas de las naciones y pueblos indígena originario campesinos, que son el aymara, araona, baure, bésiro, canichana, cavineño, cayubaba, chácobo, chimán, ese ejja, guaraní, guarasu’we, guarayu, itonama, leco, machajuyai-kallawaya, machineri, maropa, mojeño-trinitario, mojeño-ignaciano, moré, mosetén, movima, pacawara, puquina, quechua, sirionó, tacana, tapiete, toromona, uru-chipaya, weenhayek, yaminawa, yuki, yuracaré y zamuco. »
Symboles dans les tableaux :
(†) Langues mortes, avec des semi-locuteurs ou au bord de l'extinction.
(*) Langues officielles de Bolivie, selon sa constitution.
Racisme
Le racisme perdure en Bolivie où la minorité la plus riche est principalement d'origine européenne.[réf. nécessaire].