2021: Chapitre de Gubio: Andreas Knapp élu Prieur général.
Vocation
Les Petits Frères de l'Évangile sont religieux. Dès l'origine, ils sont de plusieurs nationalités ayant essaimé dans plusieurs pays. L'exhortation apostolique de Paul VIEvangelii nuntiandi () les marque profondément[1].
Ils se veulent proches des gens simples, pauvres ou exclus, partageant leurs conditions de vie. Ils vivent en petites communautés de trois ou quatre, dans la prière, la vie fraternelle, l'annonce de l'Évangile et le travail manuel (aide-soignant, conducteur d'autobus, agent de nettoyage, travail de plonge, restauration, menuiserie, etc.). Ils ne portent pas d'habit religieux. Ils poursuivent des études de théologie avant de prononcer leurs vœux perpétuels.
Leur vie est basée sur trois piliers : la prière, la communauté de vie avec des frères et le partage de la vie des gens. À travers ces trois piliers qui informent leur vie, ils veulent annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus.
Ils sont en 2008 au nombre de 71, et en 2019 de 65, répartis dans plusieurs pays; en Europe (France, Espagne, Italie, Leipzig en Allemagne, Bruxelles en Belgique); en Amérique Centrale (Mexique) et en Amérique du Sud (Venezuela et Bolivie); en Afrique (Kenya et Tanzanie et une présence d'accueil à Béni Abbès dans le Sahara algérien); en Asie (Inde et Japon). Leur Fraternité centrale est depuis 1981 en Belgique (70 avenue Clemenceau, 1070 Bruxelles). En 2015, Rome a accepté qu'ils forment une fédération avec les Petits Frères de Jésus[4],[5].
Personnalités marquantes
Yves Lescanne: Petit Frère de l'Évangile français, est né le en Gironde. Il s'occupait des enfants abandonnés à Maroua à travers une petite organisation : « la Belle étoile »[6]. Dans la nuit du 29 au , il est tué à Maroua, au Cameroun.
Philippe Stevens: Petit Frère de l'Évangile belge, né le 30 mars 1937 à Quaregnon, est évêque de Maroua-Mokolo (Cameroun) de 1994 à 2014. Il est décédé le 7 décembre 2021 à la fraternité de Nyons où il s'était retiré.