Percée en 1797, la rue est restée sans nom jusqu'en 1858. Elle devient alors la petite rue de la Fonderie, une appellation qu'elle perd cependant au moment de l'occupation allemande, d'abord en 1872, puis en 1940, au profit de Giesshausgässchen. On trouve également Giesshausgasse en 1875[1].
Des plaques de rues bilingues, à la fois en français et en alsacien, ont été mises en place par la municipalité à partir de 1995[2]. C'est le cas du Giesshüssgässel.
Bâtiments remarquables
La petite rue ne compte que peu de bâtiments anciens, tous situés du même côté. L'autre côté de la rue est occupé par le Centre médico-social municipal qui fait partie de l'Espace Schoepflin, construit en 2001[3].
Le bâtiment qui forme l'angle avec le no 2a de la rue de la Fonderie date de la fin du XIXe siècle. Il est doté de balcons d'angle avec ferronnerie aux premier et second étages. Il a hébergé différentes organisations ou institutions (Arte, INET, annexe de l'IEP[4]).
Un étroit passage, qui rejoint l'ancienne impasse de la Fonderie[6], la sépare d'un bâtiment industriel abritant le centre d'impression du quotidien régional, les Dernières Nouvelles d'Alsace[7].
Angle avec le no 2a de la rue de la Fonderie.
Maison à colombages.
Passage vers l'ancienne impasse.
Centre d'impression des DNA.
Notes et références
↑ a et bMaurice Moszberger (dir.), « Fonderie (petite rue de la) », in Dictionnaire historique des rues de Strasbourg, Le Verger, Barr, 2012 (nouvelle éd. révisée), p. 94
Maurice Moszberger (dir.), « Fonderie (petite rue de la) », in Dictionnaire historique des rues de Strasbourg, Le Verger, Barr, 2012 (nouvelle éd. révisée), p. 94 (ISBN9782845741393)
(de) Adolphe Seyboth, « Giesshausgässchen. Petite rue de la Fonderie », in Das alte Strassburg, vom 13. Jahrhundert bis zum Jahre 1870 ; geschichtliche Topographie nach den Urkunden und Chroniken, Strasbourg, 1890, p. 12
Adolphe Seyboth, « Petite rue de la Fonderie », Strasbourg historique et pittoresque depuis son origine jusqu'en 1870, L'Imprimerie alsacienne, 1894, p. 105