En considérant la langue vernaculaire, une autre hypothèse veut que Bigne signifie « hauteur » et Mála ou Male, « mauvaise », soit « la mauvaise hauteur ». La véritable orthographe serait pic de Bigne Male, ou à la rigueur pic de Vigne Male, mais la forme Vignemale est retenue sur les cartes. Les bergers espagnols de Broto appellent La Labaza le versant sud du Vignemale ; ce nom désigne bien, en effet, l'immense paroi rocheuse qui tapisse les flancs du massif entre le Cerbillona et le mont Ferrat. Mais les formes Villamala, Viñamala ont également été relevées, tandis que les bergers de Tena l'appellent : Camagibosa et la carte militaire porte : Camachivosa, qui est certainement une corruption graphique de Camagibosa[4]. Dans le même sens, les toponymes bigna ou vigna semblent pouvoir se traduire par « hauteur sévère, difficile d'accès » ; Bigna mala : la plus célèbre de toutes, la Vigne-Male, « la hauteur de mauvaise allure, pour les anciens : difficile sinon impossible à gravir »[5].
La dernière étude en date (2009) indique : Vin soit « bosse, roc » (préceltique attesté cf. Dauzat) et Mala soit « mauvaise » (latin, à confirmer ou préciser)[6].
Le qualificatif de Petit vient du fait qu'il est dans la ligne de visée du sommet du Vignemale qui domine tout le massif.
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Géologie
Le sommet est composé de calcaires massifs datant du Praguien - Emsien[2] : ceux-ci sont finement recristallisés en « dalles », ils affleurent sur la partie est (côté français) du massif du Vignemale.
Climat
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Histoire
Première ascension de la montagne, par La Baumelle.
↑Albert Dauzat et al.Dictionnaire étymologique des noms de rivières et de montagnes en France, Lille, Editions Klincksieck, 1982
↑Alphonse Meilon, Étienne De Larminat, Massif du Vignemale - notice et carte au 20 000e, chapitre « Esquisse toponymique de la vallée d'Aussoue », 1929 ; réédité par Monhelios en 2011 (ISBN978-2-914709-97-2)
↑Marcellin Bérot, Centre régional des lettres de Midi-Pyrénées, La vie des hommes de la montagne dans les Pyrénées racontée par la toponymie, Éditions Milan, 1998, parc national des nyrénées (ISBN2841137368)
↑Robert Aymard (membre de la Société française onomastique), Toponymes pyrénéens, Lacour, 2009 (ISBN9782750424305), page 430