Le jour du scrutin, il termine troisième en voix, avec 24,1 % soit un recul de neuf points pour la CC et un retard de onze sur le Parti socialiste (PSOE) de Juan Fernando López Aguilar, mais deuxième en sièges, avec 17 députés sur 60. C'est la première fois depuis sa fondation que la CC est ainsi distancée. Il constitue alors une alliance avec le Parti populaire (PP) de José Manuel Soria, qui détient 15 sièges au Parlement des Canaries, et est élu président du gouvernement le 11 juillet[2]. Il prête serment deux jours plus tard, et abandonne par la suite la présidence de la CC.
À la suite du vote favorable de la Coalition canarienne au projet de budget de l'État défendu par le gouvernement socialiste espagnol, le PP se retire du gouvernement régional le [3]. Il continue toutefois de gouverner en minorité jusqu'aux élections régionales du . Il est alors le second président issu de la CC à être candidat à un second mandat.
Il arrive deuxième avec 20 députés et 24,7 % des suffrages, derrière les conservateurs mais devant les socialistes. Il passe, le 17 juin suivant, un accord avec ces derniers[4], qui disposent de 15 élus, ce qui lui redonne une majorité absolue pour gouverner les Îles Canaries. C'est la première fois depuis 1993 que le PSOE participe au gouvernement canarien.