Marguerite Jacques naît en 1876 à Paris, de Joseph Jacques, tailleur sur cristaux, et de Joséphine Pauline Badière, son épouse, coloriste[1]. En 1914, elle se marie à Paris avec Charles Ouart, rédacteur au ministère de la Marine[2]. Le couple s'établit à Issy-les-Moulineaux, au 10, villa Marguerite[3],[4], et passe une partie de l'année à Brignogan, dans une maison baptisée Ty-Men-ar-Mor (ou la « Maison de pierre »)[5],[6].
Carrière
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D'abord manutentionnaire aux Galeries Lafayette puis débiteuse[Note 1] au Printemps, Marguerite Jacques écrit un premier roman sur du papier d'emballage[7]. En 1889, elle prend le pseudonyme de Pauline Valmy pour publier son premier livre.
Féministe[8], Pauline Valmy s’affirme en faveur de l’amour libre sans pour autant s’opposer au mariage, en 1913, dans La Chasse à l'amour[9]. En 1915, elle demande la fin des droits des parents d’une femme sur le choix de mari. Contrairement au féminisme d’avant-guerre qui voit les hommes comme des ennemis des femmes, Valmy proclame l’ère du couple, guidé par le mari. Elle considère les difficultés de la guerre comme un avantage en ce sens, car elles force les femmes à repenser leur vie d’avant-guerre et à créer les bases d’un nouveau partenariat avec les hommes[10].
En 1930, elle se présente à l'élection des membres du comité de la Société des gens de lettres, mais sa candidature est rejetée[7]. Elle appelle alors ses électeurs à reporter leur voix sur Isabelle Sandy, qui est élue[11].
↑Une débiteuse (et non débitrice) était celle qui, dans les grands magasins, conduisait les clients à la caisse.
Références
↑ a et bActe de naissance no 1962, , Paris 10e, Archives de Paris [lire en ligne] (vue 8/31) (avec mentions marginales de mariage et de décès)
↑Acte de mariage no 793, , Paris 7e, Archives de Paris [lire en ligne] (vue 1/30)
↑Association des anciens élèves de lettres et sciences humaines des universités de Paris, « 1904. Ouart (Charles) », sur Gallica, Bulletin, (consulté le ), p. 302
↑Association des anciens élèves de lettres et sciences humaines des universités de Paris, « 1904. Ouart (Charles) », sur Gallica, Bulletin, (consulté le ), p. 53
↑ a et bChristian Sénéchal, Les Grands Courants de la littérature française contemporaine, Paris, Société française d’éditions littéraires et techniques, , p. 190
↑Vingt-cinq ans de littérature française, vol. 2, Paris, Librairie de France, (lire en ligne)
↑(en) Nancy Sloan Goldberg, “Woman, Your Hour is Sounding” Continuity and Change in French Women’s Great War Fiction, 1914–1919, New York, St Martin’s Press, , 233 p. (ISBN0-312-17707-0), p. 31-32