Venue faire ses études en France, elle obtient en 1959 sa licence de Sciences naturelles à la faculté des sciences de Paris. Enseignante et chercheuse à l'Université de Phnom Penh, elle est contrainte en 1975 de cesser toute activité à cause de l'arrivée des Khmers rouges au pouvoir. En 1980 elle parvient à se réfugier en France et travaillera au sein du Laboratoire de botanique du Muséum national d'histoire naturelle. Au sein du même établissement la botaniste a fortement contribué à recenser et classer des plantes du Cambodge et de l'Indochine, qui restent relativement méconnus[1].
En mai 2010, elle décède des suites d'une maladie[3].
Bibliographie
Les principaux travaux de Pauline Dy Phon sont répertoriés par l'AEFEK (Association d'Échanges et de Formation pour les Études Khmères)[4].
(en) Pauline Dy Phon (préf. Keb Chutema (gouverneur de la ville)), Guide Botanique de la Ville de Phnom-Penh, Phnom-Penh, Édition Funan, , 2e éd., 123 p. (ISBN978-99950-57-29-9)