Paul Samary

Paul Samary
Fonctions
Gouverneur de Guyane
-
Gouverneur de la Martinique (intérim)
-
Gouverneur de La Réunion
-
Charles Albert Madré (d)
Fernand Thérond (d)
Gouverneur de Saint-Pierre-et-Miquelon
-
Député français
Département d'Alger
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
Cayenne (Guyane, France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Donnat Émile Paul SamaryVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Distinctions

Paul Samary est un homme politique français né le à Sète (Hérault) et décédé le à Cayenne (Guyane).

Biographie

Diplômé de l'école centrale des arts et manufactures en 1871, il est d'abord ingénieur architecte en chef de la ville de Sète de 1872 à 1875, puis d'Alger de 1875 à 1881 avant d'être architecte du gouvernement général d'Algérie. Il est président de la société des Beaux-Arts d'Alger de 1886 à 1893. Conseiller général de 1881 à 1891, il est député de l'Algérie française de 1893 à 1898, inscrit au groupe radical-socialiste.

Battu par Drumont en 1898, il devient gouverneur de Saint-Pierre-et-Miquelon en 1899. Il doit régler des différends avec le Royaume-Uni à propos des pêcheries de Terre-Neuve[1].

Il est ensuite gouverneur de La Réunion de 1900 à 1906. Une épidémie de variole sévit à Madagascar et la Réunion lutte contre la peste. Ses mesures de 1901 pour tenter de préserver la Réunion de la variole sont remises en cause, la mise en quarantaine n'étant pas appliquée pour tous[2]. En octobre de la même année, l'épidémie de la peste s'éteint après 29 mois d'épidémie[3]. Le 21 mars 1904[4], l'île subit pendant huit heures un cyclone tropical. Il mettra à la disposition de Saint-Denis la Caserne de l'Artillerie et l'Hôpital militaire pour héberger temporairement les victimes[5]. Il obtient une aide financière importante du ministre des Colonies[6] et emprunte afin de relancer l'île[7].

Il est ensuite par intérim Gouverneur de la Martinique. Il est gouverneur de la Guyane de 1910 à 1911 où il décède des suites d'une longue maladie[8].

Distinctions

Sources

  • « Paul Samary », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Notes et références

  1. Le Nouvelliste du 30 juin 1911 : à propos de M. Samary sur Gallica
  2. Sandy Cousin, « Les lazarets à La Réunion de 1860 à 1920 : épidémies, médecins et pratique médicale… Quel intérêt sanitaire ? », chapitre :Les mesures quarantenaires rapidement critiquées. De nombreux doutes sur leur intérêt sanitaire [PDF], sur Université de Bordeaux (consulté le ), p. 88
  3. Isabelle Mayer Jouanjean, « L’île de La Réunion sous l’œil du cyclone au XXème siècle », sur Hal Université de la Réunion (consulté le ), p. 452
  4. Archives départementales de La Réunion, « Mémoires de cyclones » [PDF], sur Académie de la Réunion, (consulté le ), p. 6
  5. Le Petit journal de l'île de La Réunion du 30 mars 1904 sur Gallica
  6. L'Echo de France du 18 août 1904 : Après les désastres sur Gallica
  7. Le Petit journal de l'île de La Réunion du 15 juillet 1904 sur Gallica
  8. Le Petit Oranais : petit africain du 03 juin 1911 : Mort de M. Paul Samary sur Gallica
  9. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  10. Le Républicain du Gard du 19 juillet 1911 : Les obsèques de M. Paul Samary sur Gallica

Annexes

Bibliographie

  • Jean-Marc Valentin, Samary, Donnat-Emile-Paul (Bulletin), Cercle généalogique de Languedoc (no 130), (OCLC 801743621), p. 22-24

Liens externes