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Elim Pavlovich Demidov (en) Nikita Pavlovich Demidoff, Principe di San Donato (d) Aurora Demidoff Anatoly Pavlovich Demidov, 4th Prince of San Donato (en) Maria Pavlovna Demidova (d) Paul Pavlovich Demidoff, Principe di San Donato (d) Helene Pavlovna Demidoff, Principessa di San Donato (d)
Celle-ci meurt deux jours après lui avoir donné un fils, Elim Pavlovitch, né le à Hietzing dans la banlieue de Vienne (Autriche). Cette perte éprouve durement Paul Pavlovitch, qui reste longtemps inconsolable, passant de long moments à la Villa San Donato dans la pièce où étaient conservées les robes de sa femme, pour tenter de retrouver sa présence.
En 1871, il se remarie avec la princesse Hélène Petrovna Troubetzkoï (1853-1917) qui lui donnera six enfants (cf. Famille Demidoff). La princesse estime que la Villa San Donato rappelle à son mari trop de souvenirs pénibles et l'engage à déménager. Ils s'installent à la Villa Pratolino (acheté au grand-duc de Toscane), et finissent par vendre celle de San Donato : le , le palais est cédé à l'industriel Gaston Mestayer, tandis que les jardins sont vendus séparément à Nemesio Papucci et Rosselli Del Turco.
Une grande partie des immenses collections d'art, qui s'y trouvaient dans quatorze salles, est alors dispersée dans plusieurs ventes aux enchères publiques mémorables, de même que les œuvres rassemblées au musée napoléonien fondé à l'île d'Elbe par son oncle Anatole Demidoff avec les souvenirs qui, pour la plupart, lui avaient été cédés par son beau-père, le roi Jérôme.
En 1864, il commande à l'architecte Léon de Sanges la construction d'une « Villa romaine » à Deauville.
Le prince Paul Pavlovitch Demidoff développe encore la fortune familiale et la consolide en héritant d'Anatole, mort en 1870 sans postérité légitime.
Il devient alors le second prince de San Donato, et ce titre est reconnu par le roi Victor-Emmanuel II d'Italie en 1872. En 1883, le peintre russe Alexeï Harlamov, en visite à Florence, exécute son portrait et celui de ses enfants.
Il possédait une centaine d'usines en Russie, un million de kilomètres carrés de terres, des palais en Russie, en France[1] et en Italie, et il était considéré comme l'un des hommes les plus riches d'Europe.