Paul Mikat est l'enfant illégitime d'un médecin et historien de l'art et d'un prêtre. Il est adopté et élevé par Leo Mikat, un dirigeant protestant à Krupp, et sa femme, une enseignante catholique[1].
Mikat étudie à l'école Marianum à Warburg et le droit à l'université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn. En 1954, il obtient un doctorat en droit canonique avec la thèse l'impuissance sexuelle comme un obstacle au mariage. Il termine son habilitation en 1956.
En 1949, il devient membre du KDSt.V. Rheinfels Bonn (fusionné plus tard avec KDSt.V. Ascania Bonn) dans le CV.
En 1957, il accepte un appel à la chaire de droit allemand, de droit civil, de droit commercial et de droit ecclésial à l'Université de Wurtzbourg. Là, il est directeur de l'Institut de droit allemand et de l'Institut d'histoire juridique de l'Église jusqu'en 1965. En 1965, il accepte un poste à l'Université de la Ruhr à Bochum, où il est professeur ordinaire de droit civil, d'histoire du droit et de droit religieux jusqu'à sa retraite en 1990.
En 1962, Mikat est nommé ministre de l'Éducation de Rhénanie-du-Nord-Westphalie; il occupe ce poste jusqu'à ce qu'il passe à une coalition social-libérale en 1966. Pendant ce temps, des mesures sont prises pour remédier à la pénurie d'enseignants en faisant entrer dans la fonction publique de nouveaux enseignants de courte durée qui n'ont pas les carrières classiques des études, premier et deuxième examens d'État. Ces enseignants sont connus sous le nom de « petits chatons » ou "Mikater".
En raison du grand nombre de décrets et d'ordres, une unité de temps est nommée en plaisantant en son honneur, qui comprend la distance moyenne entre deux décrets.
En octobre 2009, des documents sont soumis selon lesquels Mikat est membre du NSDAP (numéro de membre 9.596.776; date d'admission 23 avril 1943). Cela déclenche une controverse publique, au cours de laquelle Mikat ne fait aucun commentaire[4].
Il est également sénateur honoraire de l'Université de Düsseldorf et reçoit trois doctorats honoris causa supplémentaires avant 1998.
Fondations
1992: Fondation Paul Mikat dans le but de promouvoir la recherche et l'enseignement à l'Université Heinrich Heine de Düsseldorf, notamment en soutenant la Faculté de droit. L'actif de la fondation le 31 décembre 2007 était de 82 000 €.
(zusammen mit Leonhard Küppers): Der Essener Münsterschatz. Fredebeul & Koenen, Essen 1966.
(zusammen mit Helmut Schelsky): Grundzüge einer neuen Universität. Zur Planung einer Hochschulgründung in Ostwestfalen. Bertelsmann, Gütersloh 1967.
Scheidungsrechtsreform in einer pluralistischen Gesellschaft. Gieseking, Bielefeld 1970.
Zur rechtlichen Bedeutung religiöser Interessen. Rheinisch-Bergische Druckerei- u. Verl.-Ges., Düsseldorf 1973.
Religionsrechtliche Schriften. Zwei Bände (= Staatskirchenrechtlich Abhandlungen, Bd. 5). Duncker & Humblot, Berlin 1974, (ISBN3-428-03262-4).
Dotierte Ehe – rechte Ehe. Zur Entwicklung des Eheschließungsrechts in fränkischer Zeit. Westdeutscher Verlag, Opladen 1978, (ISBN3-531-07227-7).
(als Herausgeber): Kirche und Staat in der neueren Entwicklung (Wege der Forschung, Bd. 566). Wissenschaftliche Buchgesellschaft, Darmstadt 1980, (ISBN3-534-08166-8).
Rechtsprobleme der Schlüsselgewalt. Westdeutscher Verlag, Opladen 1981, (ISBN3-531-07255-2).
Geschichte, Recht, Religion, Politik. Zwei Bände. Schöningh, Paderborn 1984, (ISBN3-506-75600-1).
Ethische Strukturen der Ehe in unserer Zeit. Zur Normierungsfrage im Kontext des abendländischen Eheverständnisses. Schöningh, Paderborn 1987, (ISBN3-506-75601-X).
Die Inzestgesetzgebung der merowingisch-fränkischen Konzilien (511 - 626/27) (= Rechts- und staatswissenschaftliche Veröffentlichungen der Görres-Gesellschaft, N.F., Bd. 74). Schöningh, Paderborn 1994, (ISBN3-506-73375-3).
Spektrum. Aufsätze und Reden. Schöningh, Paderborn 1995, (ISBN3-506-75602-8).
Konflikt und Loyalität. Bedingungen für die Begegnung von früher Kirche und römischem Imperium. Schöningh, Paderborn 2007, (ISBN978-3-506-76430-0).
Bibliographie
Die Kabinettsprotokolle der Landesregierung von Nordrhein-Westfalen 1966 bis 1970 (Sechste Wahlperiode) (= Veröffentlichungen des Landesarchivs Nordrhein-Westfalen. Bd. 8). Herausgegeben von Christoph Nonn, Wilfried Reininghaus und Wolf-Rüdiger Schleidgen, eingeleitet und bearbeitet von Andreas Pilger, Siegburg 2006, (ISBN3-87710-361-8).
Peter Landau: Paul Mikat (10. 12. 1924–24. 9. 2011). In: Zeitschrift der Savigny-Stiftung für Rechtsgeschichte. Kanonistische Abteilung 99 (2013), S. 478–484.
Rudolf Morsey: Zur Vita Paul Mikats (1924–2011) bis zu seiner Berufung an die Universität Würzburg (1957). In: Historisch-Politische Mitteilungen 22 (2015), S. 275–300.
Dieter Schwab (Hrsg.): Staat, Kirche, Wissenschaft in einer pluralistischen Gesellschaft. Festschrift zum 65. Geburtstag. Duncker & Humblot, Berlin 1989. (ISBN3-428-06759-2)
Rolf Willhardt (Hrsg.): Der Gründervater: Prof. Dr. Dr. h.c. mult. Paul Mikat zum 75. Geburtstag. Düsseldorf 2000.
↑Eckart Klaus Roloff: Pfadfinder der Forschung. Paul Mikat, der Präsident der Görres-Gesellschaft, seit 40 Jahren im Amt, gibt immer wieder wichtige Impulse. In: Rheinischer Merkur (Bonn), Nr. 39 vom 28. September 2006, S. 22