Petit-fils de l'écrivain breton Emile Souvestre et de Nanine Souvestre-Papot écrivaine et engagée dans l'éducation des filles. Sa mère est Fanny Noémi Souvestre (1834-1902, qui réalise la première traduction en français de Jane Eyre) et son père Eugène (décédé le ) est bibliothécaire à Versailles[4]. Enfant maladif et dépressif il est un élève brillant. Docteur ès lettres[2], il est essentiellement connu pour avoir été major de l'agrégation de philosophie en 1881[5],[6], devançant Henri Bergson, Jean Jaurès[7],[8] et Gustave Belot.
Il a soutenu ses thèses de français et de latin devant la Faculté des lettres de Paris le [9].
Parcours professionnel
Il a entre autres été suppléant de la chaire de philosophie de la Faculté de lettres de Dijon[10] et maître de conférences à la Faculté des lettres de Bordeaux[11].
Il s’est notamment intéressé à la « psychologie des religions » dans deux articles parus dans la Revue philosophique en mai et juin 1886 intitulés Les bases psychologiques de la religion, et « s'est occupé aussi des relations sociales et des “conditions de l'adaptation collective” comme préfigurées, anticipées, sanctifiées par les mythes et rites religieux »[12].
Il a deux sœurs : Suzanne (décédée en 1876), dont un fils Robert, et Madeleine, dont postérité.
Publications
Le Fondement du savoir, Cerf, 1883, 239 p.
De Logica Spinozae, Cerf, 1883, 108 p. (thèse en latin)
↑Notice sur le doctorat ès lettres suivie du catalogue et de l'analyse des thèses françaises et latines admises par les facultés de lettres depuis 1810, avec index et table alphabétique des docteurs., (lire en ligne), p. 23.