Il a notamment peint de nombreux paysages des alentours de Saint-Tropez et réalisé des fresques religieuses essentiellement dans l'Aisne. Il se distingue en particulier par ses scènes de baignade et rend un hommage permanent à la lumière.
Après la Première Guerre mondiale, Paul Charavel s'installe pendant quelques années à Saint-Quentin, exécutant, dans le sillage des travaux de son frère Jean Charavel (1881-1957)[4], architecte de la reconstruction[5], des fresques murales et des vitraux pour des églises du département[3], les deux frères contribuant de la sorte ensemble, par la reconstruction une et entière de villages complètement rasés, à façonner des modèles de nouveaux lieux de vie, modernes et animés[6]. La Société académique de Saint-Quentin évoque un Portrait de Jean Charavel peint par son frère Paul[7].
Paul Charavel devint aveugle au soir de sa vie[3].
Famille
La famille de Paul Charavel est originaire du hameau de Charavel (commune de Sabran (Gard)). Son épouse (Jubiot) était également originaire de la commune. Le couple a eu deux filles, dont Josette (1916-1956, violoniste), qui épousera Jacques Bugard[8] (1919-2006), violoniste, altiste, directeur de Conservatoire et compositeur de musique sacrée), environnement familial auquel se rattache une très rare nature morte de Paul Charavel, Nature morte au violon, conservée au musée des beaux-arts de Liège[9].
Paul Charavel a réalisé de nombreux dessins au crayon noir, à la mine de plomb, au fusain, et des lithographies.
Contributions bibliophiliques
Bernardin de Saint-Pierre, Paul et Virginie suivi de La chaumière indienne, dessins coloriés à l'aquarelle par Paul Charavel, Paris, Éditions Nilsson, Collection « Lotus », 1928.
André Geiger, « La Côte de Provence - Aspects du Golfe à Saint-Tropez », huit illustrations de Paul Charavel, L'Illustration, journal universel - L'automobile et le tourisme, n°4727, 1933.