En 1990, il est couronné Grand champion de slam du café des poètes de Nuyorican[a 1] et gagne à cette occasion un contrat d'édition pour la publication de son premier recueil de poésie, Big Bank Takes Little Bank[a 2]. Son deuxième livre de poésie, Joker, Joker, Deuce, suit trois ans plus tard. Paul Beatty fait plusieurs apparitions à la télévision, récitant ses poèmes sur MTV et le réseau PBS (dans la série The United States of Poetry)[a 3]. En 1993, il obtient une subvention de la Fondation pour les arts contemporains (FCA) de New York.
Son premier roman, American prophet (The White Boy Shuffle), fait l'objet d'une critique positive dans le New York Times. Le journaliste Richard Bernstein y qualifie le livre de « déflagration satirique venue du cœur talentueux de la vie noire américaine »[1]. Son deuxième roman, Tuff, est bien reçu par le magazine Time[2].
Beatty a également publié une anthologie de l'humour afro-américain intitulée Hokum et écrit un article dans The New York Times sur ce même sujet[3].
Publié en français sous le titre American prophet, traduit par Nathalie Bru, Paris, 10/18 no 4880 2015 (ISBN978-2-264-06272-7)
Tuff (2000)
Publié en français sous le titre Tuff, traduit par Nathalie Bru, Paris, Cambourakis, 2018 (ISBN978-2-36624-313-0) ; réédition, Paris, 10/18, coll. « Domaine étranger » no 5457 2019 (ISBN978-2-264-07292-4)
Slumberland (2008)
Publié en français sous le titre Slumberland, traduit par Nicolas Richard, Paris, Seuil, coll. « Fiction & Cie », 2009 (ISBN978-2-02-098219-1) ; réédition, Paris, Cambourakis, 2017 (ISBN978-2-36624-275-1)
The Sellout (2015)
Publié en français sous le titre Moi contre les États-Unis d'Amérique, traduit par Nathalie Bru, Paris, Cambourakis, 2015 (ISBN978-2-36624-156-3) ; réédition, Paris, 10/18, coll. « Domaine étranger » no 5253 2017 (ISBN978-2-264-06821-7)
Autre publication
Hokum: An Anthology of African-American Humor (2006)