Fuyant la Moselle durant la Seconde Guerre mondiale avec sa famille, il s'établit à Agen et découvre sur le tard le rugby à XV. Intégrant le club du S.U. Agen, il accompagne les succès du club qui s'empare du titre de la Coupe de France en 1943 et atteint la finale du Championnat de France en 1943 auxquels P. Bartoletti n'y prend pas part.
Leopoldo Paolo Angelo Bartoletti dit Paul Bartoletti naît le à Bouligny (Meuse). Son père, Arthur Bartoletti (1892-), est un immigré italien originaire de Sant-Agata et travaille en tant que wattman (conducteur de locomotives travaille en étroite collaboration avec les équipes de mineurs et de chargeurs). Fuyant la zone où se déroule la Seconde Guerre mondiale, la famille Bartoletti s'installe à Agen dans le Lot-et-Garonne. P. Bartoletti intègre l'équipe juniors du S.U. Agen puis son équipe première pendant la guerre[1]. Il prend part au Championnat de France 1943 où le club emmené par Marius Guiral atteint la finale contre Bayonne mais est battu, il n'y dispute pas la finale mais remporte la Coupe de France 1943 contre le Stade bordelais[1]. Il côtoie également l'équipe de France junior en zone non occupée avec Puig-Aubert, Bergougnan et Jean Prat[1]. Après 1943, il rejoint le maquis et les campagnes d'Alsace, d'Allemagne et d'Autriche en faisant partie du 2e tabor marocain et abandonne momentanée le sport[1].
De retour de guerre, il reçoit des propositions de nombreux clubs tels que le Stade toulousain, un retour au S.U. Agen et l'U.S. Montauban mais Jean Galia l'invite à rejoindre le rugby à XIII, qui sort d'une période d'interdiction instaurée par le Régime de Vichy, et le club de l'U.S. Villeneuve. Agé de 19 ans désirant ouvrir un bar-tabac, il signe pour le club villeneuvois[1]. Il devient vice-champion de France junior en 1946 puis rejoint l'entente Bordeaux-Bayonne dans la foulée.
Carrière
Rapidement, il est appelé en équipe de France aux côtés de Galaup, Cantoni, Caillou, Puig-Aubert et Crespo, et qui va dominer le rugby à XIII durant cinq années.Il y est même désigné meilleur joueur du monde en 1949 à la suite d'une performance avec le XIII de France battant l'Angleterre à Wembley[1].