Il découvre la montagne très jeune dans les Pyrénéesariégeoises. Il effectue sa première ascension de difficulté à l'âge de dix-sept ans. En 1961, il devient guide de haute montagne. Il réalise de nombreuses premières et des grandes ascensions hivernales, dans les Pyrénées mais aussi sur d'autres continents que l'Europe.
Très sensible à l'impact humain du tourisme d'altitude, il s'efforce par des prises de position, parfois vigoureuses et souvent contestées, de défendre le milieu montagnard, à la fois pour en préserver la qualité de vie mais aussi le développement économique. Il est à l'origine du classement du Bien Pyrénées-Mont Perdu sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO, double inscription au titre de « paysage culturel » et de « paysage naturel ». Pour établir le dossier, fut créée l'association « Mont-Perdu-patrimoine mondial » qui soutient les décisions réitérées du Comité et du Centre du Patrimoine mondial demandant depuis des années que le festival de Gavarnie soit déplacé de quelques centaines de mètres pour n'être plus dans le périmètre du Bien inscrit.
Il a créé en 1980 ses propres entreprises de vêtements et de parapentes (Gypaaile) pour assurer une production locale.
Il est aussi l'auteur de nombreux ouvrages sur la montagne issus de son expérience.
En 1960, avec Sylvain Sarthou, il ouvre une voie directe du pied du Tozal del Mallo jusqu’à la vire centrale, la « place de Catalogne », rejoignant la voie directe ouverte vers le sommet trois mois auparavant par une cordée espagnole, donnant lieu à la voie Franco-espagnole.
Les 22 et , avec Raymond Despiau, il réalise le premier parcours intégral du spigolo de la petite aiguille d’Ansabère.