Pascale Trinquet-Hachin, plus rarement nommée Pascale Hachin-Trinquet, née le à Marseille, est une escrimeusefrançaise. Membre de l'équipe de France de fleuret, elle est la première Française championne olympique à titre individuel dans cette arme.
Biographie
Pascale Marie Odette Marcelle Trinquet naît en 1958[1] d'Edith et Bernard Trinquet, pharmaciens à Saint-Tropez[2]. C'est au côté de sa sœur Véronique, de deux ans son ainée, qu'elle débute l'escrime. Le Maître Tourtain dispense leurs premières leçons[3].
Elle rejoint ensuite l'OGC Nice[1] où elle fréquente le père de Pascale Casanova, qui nomme sa fille en référence à la jeune escrimeuse[4]. Elle y suit l'enseignement du Maître Le Cabellec[3].
Pascale Trinquet se qualifie pour les Jeux olympiques de Moscou grâce à la défaite des fleurettistes soviétiques. Elle n'a alors aucun titre international à son actif. Durant ces olympiades, elle dispute cinq duels, dont quatre qu'elle remporte notamment face à Ecaterina Stahl[5] et un perdu face à Barbara Wysoczańska[6], jusqu'à remporter le titre olympique. Elle devient alors la première championne olympique française en escrime. Trois jours plus tard, elle est à nouveau sacrée, cette fois-ci par équipes[5],[7] avec Brigitte Latrille-Gaudin, Isabelle Begard, Véronique Brouquier et Christine Muzio[8]. A la suite de son titre individuel, elle devient la première athlète à faire la une du périodique L’Équipe magazine après son sacre[9],[10].
Après sa retraite sportive (annoncée en 1981 mais réellement prise en 1985[1]), elle exerce comme pharmacienne dans la 16e arrondissement de Paris[13]. Elle est notamment marraine de la promotion « Albert Besnard » (2017) de la Faculté de pharmacie de Paris[14],[15].
Elle est mère de trois filles, Marie, Audrey et Louise, dont aucune ne pratique l'escrime[16].
« […] Lucile Brosset, directrice d'école maternelle, Hélène Tanguy, maire du Guilvinec, ou encore Pascale Trinquet, capitaines des équipes de fleuret féminin du Racing Club de France, toutes trois chevaliers de la Légion d'Honneur »
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↑Percheron François, « Des pharmaciens aux Jeux Olympiques », Revue d'histoire de la pharmacie, no 266, 1985 (73e année), p. 228 (lire en ligne).