Le mot « partition », dérivé du latin partitio, a perdu son sens initial de division au profit du mot « partage » en français. Un temps utilisé pour désigner le résultat d'un partage, il est depuis essentiellement utilisé dans des contextes spécialisés.
Une partition est une partie d'un disque dur matériel destinée à accueillir un système de fichiers. Par extension, chacune des différentes parties obtenues après le découpage d'un serveur est appelée partition logique dans le cadre de la virtualisation.
Dans une base de données, une partition est une division logique en plusieurs parties indépendantes. Voir aussi : Partitionnement (Oracle)
Sur quelques systèmes d'exploitation de mainframes intermédiaires (comme MFT ou DOS/VSE pour les IBM 360 et 370), on nommait partition toute zone de mémoire de taille fixe préallouée par le système pour y faire tourner des programmes.
Mathématiques et informatique théorique
Une partition d'un ensemble est un ensemble de parties non vides deux à deux disjointes et dont la réunion constitue l'ensemble de départ. Lorsqu'au lieu d'un ensemble, on partitionne géométriquement un plan ou une surface affine, on parle plutôt de régionnement[1],[2].
Une partition d'un entier est une décomposition de cet entier comme somme de nombres entiers strictement positifs, à ordre près des termes.
Une partition de l'unité est une famille de fonctions continues à valeurs réelles positives et définies sur un même espace topologique, telles qu'en tout point de cet espace la somme des valeurs des fonctions soit égale à 1.
Une partition est la transcription écrite des caractéristiques du son musical, permettant à des interprètes de reproduire ce son au moyen des instruments ou des voix désignés par le compositeur[3]. Par métonymie, le terme est devenu synonyme de l'œuvre musicale elle-même.