Il a été actif durant deux périodes, de 1969 à 1971, puis de 1979 à 1994.
Le parti est identifié à l'idéologie du crédit social.
Le Parti crédit social uni n'a jamais réussi à faire élire un candidat lors d'une élection et a recueilli de faibles résultats à toutes les élections où il s'est porté candidat.
Histoire
Première période (1969-1971)
La création du Parti crédit social uni remonte à un désaccord avec la manière dont Réal Caouette dirigeait le Ralliement créditiste fédéral[2]. À fin des années 1960, le Ralliement créditiste, déjà implanté sur la scène fédérale, décide de présenter des candidats lors des élections provinciales québécoises. Jean-Paul Poulin, un voyageur de commerce[2], décide de fonder un parti provincial, le Parti crédit social uni.
Le parti présente pour la première fois des candidats à l'élection partielle du 8 octobre 1969. Débutant sur la scène politique, le parti ne peut toutefois pas faire inscrire le nom du parti sur les bulletins de vote[2]. Poulin se présente dans la circonscription de Saint-Jacques[2], mais il arrive en 5e position avec un maigre 220 voix laissant la victoire au candidat de l'Union nationale, Jean Cournoyer. Les deux autres candidats du parti dans Vaudreuil-Soulanges et Sainte-Marie subiront le même sort.
Le parti présentera aussi quelques candidats aux élections partielles de 1971, mais toujours sans succès.
Le parti semble inactif après 1971.
Deuxième période (1971-1994)
Le parti sera de nouveau actif en 1979. Le est accrédité comme un parti politique provincial au Québec.
À l'élection de 1981, le parti présente 16 candidats qui recueille cumulativement 1 284 voix (0,04 %). À l'élection de 1985, les douze candidats du parti récolte 0,05 % des voix.
Le Parti crédit social uni participe pour la dernière fois à une élection générale en 1989. Le parti ne prône plus directement la philosophie du crédit social, mais privilégie la lutte au chômage[4]. Avec 11 candidats, le parti ne récolte que 0,09 % des voix. Un candidat se présente sans succès dans Anjou à l'élection partielle du 12 janvier 1992[5].
Le Parti crédit social uni prônait les thèses du crédit social. Au niveau du débat constitutionnel, son fondateur, Jean-Paul Poulin souhaitait, en 1969, un Québec fort dans un Canada uni[2].
↑À l'époque, pour garder son autorisation, un parti politique provincial québécois devait absolument présenter des candidats lors des élections générales.