Lors des élections législatives de 2014, qui font suite à l'Euromaïdan, le Parti communiste d'Ukraine n'obtient pas suffisamment de voix pour se maintenir au Parlement. Lors des lois de décommunisation qui suivent, l'usage des symboles communistes est interdit et le parti banni interdit de participer aux élections sous sa forme historique[7].
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Après 1991
Le Parti communiste d'Ukraine (KPU) remporte la majorité relative aux élections législatives de 1994 et 1998 en obtenant plus de 100 députés. Aux mêmes élections de 2002, les électeurs le placent en 2e position, après le bloc « Notre Ukraine », obtenant près de 20 % des voix et 60 députés.
À l'élection législative de , le KPU ne dispose plus que de 21 inscrits au groupe parlementaire communiste, présidé par Symonenko. Le parti connaît cependant une légère hausse de son résultat aux législatives de 2007, gagnant 6 élus soit un total de 27 députés inscrits.
Pendant les manifestations Euromaïdan, le Parti communiste d'Ukraine soutient le président Viktor Ianoukovytch, en particulier en votant à l’unanimité[12],[13] en faveur des lois du [14].
Après la destitution de Viktor Yanoukovitch en , le parti est mis au ban de la politique ukrainienne : dans le contexte de la crise ukrainienne, le PC affiche en effet des positions pro-russes en soutenant l'annexion de la Crimée et la proclamation de républiques séparatistes à l'Est du pays[15]. Le groupe communiste à la Rada suprême est dissous le , à la suite d'une modification du règlement augmentant le nombre de députés nécessaires à la formation d'un groupe parlementaire[16].
Lors des élections législatives anticipées du 26 octobre 2014, le Parti communiste d'Ukraine n'obtient que 3,88 % des voix, et se voit ainsi éliminé du Parlement[17]. Le parti est dès lors miné par les dissensions internes et exclut plusieurs de ses membres[18].
Le gouvernement ukrainien interdit par décret au Parti communiste d’Ukraine de se présenter aux élections locales d'[19]. La cour d’appel administrative du district de Kiev fait droit, en , à la demande du ministère de la Justice d'empêcher le Parti communiste d'Ukraine de participer à des élections[18]. Cette décision fait suite à l'entrée en vigueur, en , d'une loi interdisant l'utilisation de symboles communistes ou nazis et proscrivant notamment l’usage du terme « communiste »[18]. Le Parti communiste d'Ukraine décide alors de saisir la Cour européenne des droits de l'homme[20]. Cependant, le parti n'est pas formellement interdit : le ministère de la Justice peut simplement l'empêcher de concourir aux élections[21]. En vertu de cette législation, la Commission électorale centrale d'Ukraine rejette la candidature de Petro Symonenko à l’élection présidentielle de 2019[22].
↑Volodymyr Ishchenko, « Kiev has a nasty case of anti-communist hysteria », sur The Guardian, : « Ukraine’s Communist party was the most popular political group in the country during market reforms in the 1990s, but has since degenerated into a conservative and pro-Russian rather than pro-working class grouping, gradually losing its voters and elderly membership »
↑Denys Gorbach, « After the ban: a short history of Ukraine's Communist Party », sur OpenDemocracy, : « Leaving actual class analysis by the wayside, it claims to defend the interests of the ‘people’ against the ‘oligarchs’, yet combines this rhetoric with social conservatism (death penalty, pro-natalism and persecution of LGBT people) »